En 2024, achète-t-on encore des disques ? La réponse du syndicat de la musique
Le marché de la musique enregistrée se porte bien. C’est en tout cas ce que laissent penser les derniers chiffres du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), qui relate une progression de 5,9 % des ventes de disques (numériques...
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Le marché de la musique enregistrée se porte bien. C’est en tout cas ce que laissent penser les derniers chiffres du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), qui relate une progression de 5,9 % des ventes de disques (numériques et physiques confondus) pour le 1er semestre de l’année 2024. Le marché en question peut ainsi se targuer d’un chiffre d’affaires de 415 millions d’euros, contre 304 millions l’année précédente. Voilà qui confirme la dynamique encourageante constatée depuis cinq ans.
Si les ventes physiques – CDs, entre autres – tendent à diminuer avec une baisse de 6,8 %, celles liées à la musique numérique progressent à hauteur de 9,6 %. Toutefois (et aussi paradoxal que cela puisse paraître), le chiffre d’affaires généré par la vente de vinyle dépasse celui du CD : une 1ère depuis les années 1980.
Le streaming musical, nouveau challenge français
La production française se porte bien, d’ailleurs, puisque 16 disques réalisés dans l’hexagone ont pris la tête du classement semestriel des meilleurs ventes d’album et plus de 70 % des albums qui figurent au top 200 sont estampillés made in France. En 1ère position : celui de PLK, suivi de celui des Enfoirés, de Werenoi puis de Jul. La Symphonie des éclairs de Zaho de Sagazan, quant à lui, occupe la neuvième place.
Le streaming musical, pour sa part, affiche des résultats en demi-teinte. Les revenus liés aux abonnements sont bien en progression – à hauteur de 11,3 % – mais leur croissance ne suffit pas à combler le retard de développement du streaming payant en France. “Nous constatons des résultats encourageants mais ils devraient être meilleurs […] pour atteindre un niveau de maturité satisfaisant”, déplore Alexandre Lasch, le directeur général du SNEP.
Repenser le Pass Culture ?
Selon lui, l’un des principaux leviers d’action est “la fidélisation du public jeune”. “Nous avons donc besoin de redéfinir avec les pouvoirs publics la place de l’abonnement streaming au sein du Pass Culture”, avance-t-il. Et de justifier : “Un abonnement, c’est un accès à l’ensemble du patrimoine musical mondial, partout, tout le temps, sur tout le territoire, y compris en zone rurale ou en zone blanche”.