En Afghanistan, le Panshir ne “cessera pas le combat” face aux talibans
AFGHANISTAN - La résistance aux talibans dans la vallée du Panshir, au nord-est de Kaboul, ne “cessera pas le combat”, a affirmé un de ses responsables, Ahmad Massoud, sans exclure pour autant de causer avec les nouveaux maîtres d’Afghanistan.“Il...
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AFGHANISTAN - La résistance aux talibans dans la vallée du Panshir, au nord-est de Kaboul, ne “cessera pas le combat”, a affirmé un de ses responsables, Ahmad Massoud, sans exclure pour autant de causer avec les nouveaux maîtres d’Afghanistan.
“Il n’est pas question de cesser le combat. Notre résistance ici, dans le Panshir, ne fait que commencer”, affirme le fils du commandant Ahmed Shah Massoud, figure iconique de la résistance afghane assassinée en 2001, dans un entretien réalisé le 21 août avec Paris Match.
"Notre résistance aux talibans ne fait que commencer": Ahmad Massoud se révèle en exclusivité à Paris Match https://t.co/6VGco2IL88pic.twitter.com/bPEUxOABPA
— Paris Match (@ParisMatch) August 23, 2021
Interrogé sur les rumeurs de reddition de ses combattants face aux talibans qui ont encerclé la vallée du Panshir, Ahmad Massoud les qualifie de “propagande” et de “désinformation”.
Une “erreur historique” durant la chute de Kaboul
Ce week-end, un porte-parole du Front national de résistance (FNR), dont Ahmad Massoud est l’un des leaders, a indiqué à l’AFP que son mouvement était prêt à résister à toute agression des talibans, mais aussi à négocier avec ces derniers sur la formation d’un gouvernement inclusif.
“Parler est une chose. On peut causer. Dans toutes les guerres, on cause. Mais se rendre est une autre chose. Et je vous répète qu’il n’est pas question, pour mes commandants et moi, de nous rendre”, déclare Ahmad Massoud, qui se décrit en “homme de paix” à Paris Match. “Je n’accepterai jamais une paix imposée dont le seul mérite serait d’apporter la stabilité”, répète-t-il.
“Je ne peux d’ailleurs pas oublier l’erreur historique de ceux à qui, il y a huit jours encore, à Kaboul, je demandais des armes. Ils me les ont refusées. Et ces armes, cette artillerie, ces hélicoptères, ces tanks de fabrication américaine sont aujourd’hui aux mains des talibans !”, déplore-t-il.
Les islamistes qui ont pris Kaboul le 15 août contrôlent quasiment tout le pays, mais une poche de résistance s’est formée dans la vallée du Panchir, autour du FNR emmené par Ahmad Massoud et d’Amrullah Saleh, vice-président du gouvernement déchu.
Les talibans ont affirmé lundi avoir encerclé le Panchir, mais privilégier la négociation aux combats. Pendant les cinq années où les talibans ont tenu l’Afghanistan, entre 1996 et 2001, le Panchir fut l’un des rares territoires que les ”étudiants en religion” ne contrôlèrent jamais.
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