En Afghanistan, les talibans annoncent une "amnistie générale" des fonctionnaires
AFGHANISTAN - Les talibans ont annoncé mardi une amnistie générale pour tous les fonctionnaires d’État, les appelant à retourner au travail, deux jours après avoir pris le pouvoir en Afghanistan, grâce à une offensive éclair.“Une amnistie générale...
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AFGHANISTAN - Les talibans ont annoncé mardi une amnistie générale pour tous les fonctionnaires d’État, les appelant à retourner au travail, deux jours après avoir pris le pouvoir en Afghanistan, grâce à une offensive éclair.
“Une amnistie générale a été déclarée pour tous (...), donc vous devriez reprendre vos habitudes de vie en pleine confiance”, ont indiqué les talibans dans un communiqué ce mardi 17 août.
Mais pour nombre d’Afghans, la confiance sera dure à gagner. Du temps où ils étaient au pouvoir (1996-2001), les talibans avaient imposé une version ultra-rigoriste de la loi islamique. Les femmes ne pouvaient ni travailler ni étudier, et voleurs et meurtriers encouraient de terribles châtiments.
Le mouvement tente de son côté de changer son image. Enamullah Samangani, membre de la commission culturelle des talibans, a assuré ce mardi qu’ils ne voulaient pas que les femmes soient des “victimes” et qu’elles “devraient participer à la structure gouvernementale conformément à la charia”.
“La structure du gouvernement n’est pas tout à fait claire, mais sur la base de l’expérience, il devrait y avoir une direction entièrement islamique et toutes les parties devraient s’y joindre”, a-t-il déclaré ainsi que le relais Skynews.
En attendant dans les rues, “les gens ont peur de l’inconnu”, a confié mardi à l’AFP un commerçant de la capitale. “Les talibans patrouillent la ville en petits convois. Ils n’importunent personne, mais bien sûr les gens ont peur”.
Malgré les assurances des talibans, certaines informations semblaient suggérer qu’ils continuaient à rechercher des responsables gouvernementaux, un témoin racontant que des hommes à eux étaient entrés dans la maison d’un de ces officiels pour l’emmener de force.
Quelques heures plus tôt, le président Biden avait défendu bec et ongles la décision de retirer les troupes américaines du pays, malgré les scènes de détresse lundi à l’aéroport de Kaboul, où des milliers de personnes ont tenté de fuir le pays.
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