En Afghanistan, un pont aérien installé entre Kaboul et les Émirats arabes unis

AFGHANISTAN - L’évacuation des ressortissants français depuis l’Afghanistan se poursuit. Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, la ministère des Armées, Florence Parly, invitée de RTL ce mardi 17 août, a donné de nouveaux éléments...

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Des Afghans sur le toit d'un avion à l'aéroport de Kaboul le 16 août 2021

AFGHANISTAN - L’évacuation des ressortissants français depuis l’Afghanistan se poursuit. Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, la ministère des Armées, Florence Parly, invitée de RTL ce mardi 17 août, a donné de nouveaux éléments sur les opérations en cours.

La ministre a notamment indiqué que le 1er avion évacuant des Français et certains Afghans de Kaboul tombée aux mains des talibans, est arrivée mardi matin aux Émirats arabes unis. “Après une situation très chaotique en fin de journée hier” à l’aéroport de Kaboul, un 1er avion a pu atterrir puis repartir et est “arrivé en fin de nuit” sur une base française aux Émirats, a-t-elle déclaré 

Avec ce 1er vol, “nous avons posé les bases d’un pont aérien entre Kaboul et les Émirats arabes unis”, où la France dispose d’une base militaire, la Base aérienne 104 d’Al Dhafra.

Ce 1er appareil, un A400 M de transport militaire, parti de France lundi pour les Émirats, a amené des forces spéciales françaises à Kaboul pour participer aux opérations d’évacuation de plusieurs dizaines de Français ainsi que de certains Afghans.

“Nous voyons arriver dès maintenant un détachement des forces spéciales françaises, qui vont contribuer à la sécurisation de l’aéroport (...) et permettre les embarquements et les évacuations des ressortissants français, des ressortissants communautaires et des personnalités afghanes que nous projetons de mettre en sécurité dans les jours qui viennent”, a déclaré à Kaboul à l’AFP David Martinon, ambassadeur de France, avant le départ de l’appareil.

Ce 1er vol embarquait aussi “les Gurkhas de l’ambassade de France, qui sont ces soldats d’élite indiens et népalais, qui rentrent chez eux leur mission achevée”, a-t-il précisé.

Florence Parly a cependant évoqué les difficultés des personnes à évacuer à simplement rejoindre l’aéroport: “Nous sommes confrontés à une difficulté logistique qui est de permettre à ces personnes de pouvoir rallier l’aéroport. Ce qui aujourd’hui est un véritable défi puisqu’il y a des barrages, des check-points, qui sont contrôlés tout autour de l’aéroport par les talibans”

Ni Florence Parly ni aucune source interrogée par l’AFP n’ont dit combien de personnes précisément étaient à bord de ce 1er avion, ni quand celles devant ensuite aller en France repartiront des Émirats, ni combien de personnes au total la France va exfiltrer dans le cadre de cette opération baptisée Apagan, qui mobilise deux avions de l’Armée de l’air sur le tronçon Émirats-Kaboul et deux autres pour les vols entre les Émirats et la France.

“Cette opération ne pourrait pas avoir lieu sans un puissant soutien des Émirats arabes unis”, a loué la ministre, déclarant qu’il était “un peu tôt” pour “donner un chiffre avec certitude” sur le nombre total de personnes qui vont être rapatriées.

À voir également sur Le HuffPost: Après l’arrivée des talibans, l’aéroport de Kaboul pris d’assaut