En Ariège, ces volontaires débutent un nouveau confinement... dans une grotte
GROTTE - À l’heure où nombre de Français redoutent (ou vivent déjà) un nouveau confinement, certains se portent volontaires pour se cloîtrer... dans une grotte. Huit hommes et sept femmes participent à partir de ce dimanche 14 mars dans la...
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GROTTE - À l’heure où nombre de Français redoutent (ou vivent déjà) un nouveau confinement, certains se portent volontaires pour se cloîtrer... dans une grotte. Huit hommes et sept femmes participent à partir de ce dimanche 14 mars dans la soirée à une expérience inédite appelée “Deep Time”. Durant 40 jours, une étude scientifique les privera de toute notion de temps et de lumière du jour. Une première mondiale par le nombre de participants.
Cette opération se déroule précisément dans la plus grande grotte de l’Europe, celle de Lombrives à Ussat-Les-Bains. L’explorateur de l’extrême Christian Clot est à l’origine de ce projet hors-norme avec les équipes de Human Adaptation Institute. Les participants sont âgés de 27 à 50 ans, avec parmi eux une neurobiologiste, un prof de maths, une guide trek ou encore une bijoutière.
Comprendre le fonctionnement du cerveau
L’objectif de cette expérience scientifique est d’étudier les liens entre notre cerveau et le temps et d’apprendre comment il s’adapte et trouve son rythme, sans lumière ni repère temporel. Munis de capteurs, les volontaires vont être suivis scrupuleusement par une quinzaine de scientifiques, regroupés dans une base au-dessus de la grotte.
Christian Clot explique àFrance Bleu que l’idée lui est venue du constat des conséquences de la crise sanitaire et des confinements sur la désorientation des individus. Il estime que plus de 40% de la population mondiale aurait perdu toute notion du temps, de capacité de projection et de compréhension du monde, pendant cette crise.
La grotte de Lombrives a semblé être la plus appropriée pour l’expérience. “Ses volumes et son accessibilité correspondent à ce que l’on recherche, et les équipes de Lombrives nous ont accueillies chaleureusement avec beaucoup d’aisance, et nous permettent de nous installer, ce qui n’est pas une tâche simple”, selon Christian Clot.
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