En Australie, un pigeon voyageur accusé d'entrée illégale sur le territoire

ÉTATS-UNIS - Joe sauvé in extremis? S’il était sur le point d’être euthanasié par les autorités australiennes pour avoir enfreint les règles de la quarantaine, ce pigeon prétendument américain pourrait finalement y échapper. En effet, des experts...

En Australie, un pigeon voyageur accusé d'entrée illégale sur le territoire

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Soupçonné d'être entré illégalement en Australie, ce pigeon pourrait échapper à l'euthanasie (photo d'illustration: un pigeon voyageur de la race des Tumbler turcs, similaire à

ÉTATS-UNIS - Joe sauvé in extremis? S’il était sur le point d’être euthanasié par les autorités australiennes pour avoir enfreint les règles de la quarantaine, ce pigeon prétendument américain pourrait finalement y échapper. En effet, des experts affirment que la bague indiquant son origine est probablement fausse.

Ce pigeon voyageur, surnommé Joe en Australie en référence au président élu Biden, aurait volé quelque 15.000 kilomètres pour rallier Melbourne depuis l’Alabama, dont il est supposé être originaire. Les médias australiens avaient relaté comment Kevin Chelli-Bird, un habitant de la deuxième ville d’Australie, a découvert le désormais célèbre volatile. 

La bague que “Joe” portait à la cheville laissait supposer qu’il s’agissait d’un pigeon de concours américain, mais l’emballement médiatique suscité par cette histoire a cependant vite été calmé par les autorités australiennes. 

“Plutôt des oiseaux de spectacle”

Ces dernières avait d’abord pointé qu’en arrivant sur le territoire australien, “Joe” pouvait constituer “une menace en matière de biosécurité” et devrait être euthanasié pour éviter tout risque de propagation de maladie. 

Mais ce vendredi 15 janvier, nouveau coup de théâtre. Selon des colombophiles, “Joe” n’appartiendrait pas à une race de pigeons élevée pour participer à des courses aux Etats-Unis, contrairement à ce que sa bague laissait à penser. Il s’avère que le volatile était un pigeon australien de la race des Tumbler turcs. 

“Ils ne sont pas élevés pour voler sur de longues distances, mais pour faire des figures dans les airs. Ce sont plutôt des oiseaux de spectacle”, a expliqué à l’AFP Lars Scott de l’association chargée de sauver les pigeons à Melbourne.

L’association américaine des pigeons de course a confirmé cette version sur Facebook, affirmant que le propriétaire américain, auquel la bague permettait de remonter, a déclaré qu’il n’avait pas possédé “Joe”. 

“Déterminer son authenticité” 

“L’oiseau portait ce qui semble être une identification américaine, le ministère travaille toujours pour déterminer son authenticité”, a déclaré un porte-parole du ministère de l’Agriculture. Un peu plus tôt, le vice-Premier ministre australien Michael McCormack s’était montré menaçant. 

“Si Joe est arrivé sans respecter nos mesures strictes en matière de biosécurité, alors,pauvre Joe, soit tu rentres chez toi, soit tu fais face aux conséquences”, avait déclaré à la presse Michael McCormack.

Le prédécesseurs de ce ministre avait, en 2015, menacé d’euthanasier les deux chiens de l’acteur américain Johnny Depp et celle qui était alors son épouse, Amber Heard, car ils n’avaient pas respecté les 10 jours de quarantaine obligatoire pour les animaux entrant en Australie. Ils avaient réussi à les sauver en les renvoyant très vite dans leur pays.

À voir également sur Le HuffPost : Ce groupe de flamants roses a illuminé un lac au Kazakhstan