En Belgique, le délabrement du Parlement exposé sur un compte Instagram
BELGIQUE - Un vote des députés, entre deux souris mortes et des fils électriques qui pendent hors des murs. Le Parlement belge a connu des heures plus glorieuses et le délabrement de ses locaux n’a pas échappé à un mystérieux compte Instagram...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
BELGIQUE - Un vote des députés, entre deux souris mortes et des fils électriques qui pendent hors des murs. Le Parlement belge a connu des heures plus glorieuses et le délabrement de ses locaux n’a pas échappé à un mystérieux compte Instagram qui s’en fait l’écho.
Construit en 1783, l’immeuble du Parlement belge à Bruxelles n’est effectivement pas de 1ère jeunesse. La vétusté du bâtiment est moquée depuis août 2019 par un compte “De Kamer - La Chambre”. Fort de ses 1600 abonnés, ce compte est plus suivi que l’officiel du Parlement qui en enregistre à peine plus de 700. De quoi interpeller le quotidien belge néerlandophoneDe Standaard, qui lui a consacré une enquête lundi 19 avril.
View this post on InstagramA post shared by De Kamer La Chambre (@de_kamer_la_chambre)
View this post on InstagramA post shared by De Kamer La Chambre (@de_kamer_la_chambre)
View this post on InstagramA post shared by De Kamer La Chambre (@de_kamer_la_chambre)
Qui se cache derrière “de_kamer_la_chambre”? C’est ce que le quotidien belge a cherché à savoir, sans vraiment y parvenir.
Au vu des légendes ironiques à connotation politique - par exemple la biographie du compte “L’état du pays. Images du cœur de la démocratie” - le quotidien évoque la piste d’un nationaliste flamand, un des rares partis à ne pas être représenté dans la coalition gouvernementale au pouvoir depuis octobre 2020.
Contactée par le quotidien, la présidente de la Chambre Éliane Tillieux n’a pas pu donner d’indices supplémentaires. Mais elle a défendu un bâtiment “ancien” et à la superficie conséquente “de plus de 100.000 m²”. “Les équipes sont mobilisées chaque jour pour les réparations, l’entretien et les rénovations”, a-t-elle déclaré, en appelant le détenteur du compte ”à se faire connaître et contribuer à des solutions”.
Comme un air de #SaccageParis
Ce compte Instagram n’est pas sans rappeler le récent hashtag #SaccageParis, aux origines tout aussi mystérieuses. Via ce mot clé, de nombreuses photos peu flatteuses de la capitale avaient été publiées sur Twitter, faisant réagir l’opposition parisienne de droite. “Il est temps que Mme Hidalgo et ses alliés ouvrent les yeux sur le déclin de Paris. Derrière ces photos, il y a l’insécurité, la ghettoïsation, le déclin social et économique de Paris!”, avait ainsi affirmé sur Twitter la maire LR du VIIe arrondissement Rachida Dati.
De son côté, la Ville de Paris avait dénoncé “une campagne de dénigrement”, affirmant sur son compte Twitter que “comme toutes les villes de France, Paris est confrontée à des incivilités et à des problèmes de régulation de l’espace public” et que “certaines photos postées sont anciennes ou prises avant le passage des équipes de la propreté”.
La Ville avait précisé que “2500 agents interviennent tous les jours” et “dans tout Paris”, mais que les effectifs étaient “actuellement réduits de 10% en raison de la propagation du Covid-19”, ce qui avait pu entraîner “des retards de traitement”.
À voir également sur Le HuffPost: “Ragnar le dog”, le fugitif qui documentait sa cavale sur TikTok