En Bolivie, ces élus se frappent violemment en plein Congrès

INTERNATIONAL - Deux membres du Congrès bolivien se sont violemment affrontés à coups de pieds et de poings ce mardi 8 juin lors d’une séance causementaire publique, consacrée à un rapport sur la détention de l’ancienne présidente de droite...

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INTERNATIONAL - Deux membres du Congrès bolivien se sont violemment affrontés à coups de pieds et de poings ce mardi 8 juin lors d’une séance causementaire publique, consacrée à un rapport sur la détention de l’ancienne présidente de droite Jeanine Áñez, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article

Le sénateur Henry Montero, du parti de droite Creemos (opposition) et le député Antonio Gabriel Colque, du Mouvement vers le socialisme (MAS, au pouvoir), en sont venus aux mains dans l’hémicycle, selon des images diffusées par la télévision, alors que le ministre de l’Intérieur Fernando del Castillo rendait compte de ce rapport. 

Le ministre a notamment évoqué la situation politique née de la démission en 2019 de l’ex-président Evo Morales, réitérant les accusations du MAS et de ses alliés sur un coup d’Etat de l’opposition après la nomination d’un président intérimaire en la personne de Jeanine Añez.

Provocations 

L’opposition a au contraire dénoncé l’incarcération en mars dernier de Mme Añez, la considérant comme une violation de la loi et a de nouveau rejeté les accusations de coup d’Etat, assurant que les Boliviens s’étaient soulevés en 2019 contre Evo Morales, accusé de fraude électorale.

“Complices, complices !”, a alors lancé le ministre de l’Intérieur à l’adresse des causementaires membres de Creemos, emmenés par le gouverneur de la région de Santa Cruz (est), Luis Fernando Camacho, qui a joué un rôle important dans la chute d’Evo Morales. Le sénateur Montero a réclamé le respect avant d’être bousculé par le député Colque et quelques uns de ses collègues. Et les deux homes en sont alors venus aux mains, le député Colque se retrouvant par terre sous les coups de son rival.

Deux autres causementaires, Tatiana Áñez de Creemos et María Alanoca du MAS, se sont également battues en se tirant les cheveux, dans un autre lieu dépendant du Parlement. La session causementaire a été suspendue pour ramener le calme, et le ministre a finalement pu poursuivre son intervention.

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