En Côte d'Or, le maire d’Ouges agressé à coups de barres de fer, vives réactions politiques

AGRESSION - Les faits se sont déroulés le dimanche 23 mai. Alors qu’il se promenait avec son épouse et un habitant de la commune, le maire d’Ouges, une petite ville de 1.300 habitants au sud de Dijon en Côte d’Or, a été violemment agressé à...

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Photo d'illustration montrant un véhicule de gendarmerie. (Photo DENIS CHARLET / AFP)

AGRESSION - Les faits se sont déroulés le dimanche 23 mai. Alors qu’il se promenait avec son épouse et un habitant de la commune, le maire d’Ouges, une petite ville de 1.300 habitants au sud de Dijon en Côte d’Or, a été violemment agressé à coup de barres de fer.

Tout avait commencé par un banal avertissement: un homme en quad roulait visiblement trop proche du canal de Bourgogne, comme le relate le quotidien régional Le Bien Public. “J’ai stoppé le jeune homme. Je lui ai dit que c’était dangereux de rouler ici et que plusieurs cas similaires nous avaient déjà été rapportés”, explique Jean-Claude Girard au quotidien.

“T’es qui toi?”, lui aurait rétorqué l’individu. L’édile lui indique donc ses fonctions et c’est là que le ton serait monté. Plusieurs habitants, alertés par la dispute, décident de venir porter soutien au maire. L’homme en quad aurait alors passé un coup de fil, menaçant d’appeler son frère.

“Je suis tombé au sol”

“Je pensais que la situation s’était calmée. Qu’on en restait là”, a raconté le maire au Bien Public. Mais quelques minutes plus tard, plusieurs voitures et scooters arrivent sur place et se mettent à frapper le maire, de dos, à coup de barres de fer. “Je suis tombé au sol, je ne me rappelle pas trop mais je sais que c’est un coup dans les côtes qui m’a fait me relever”, a-t-il confié.

Selon nos confrères, la gendarmerie est contactée et intervient pour “sécuriser les lieux”. Depuis, une enquête a été ouverte par la gendarmerie et le maire a écopé de deux jours d’ITT.

Une agression unanimement condamnée par une partie de la classe politique ce lundi 24 et mardi 25 mai sur les réseaux sociaux. “C’est parce que, comme le maire de Ouges, de plus en plus de détenteurs de l’autorité sont attaqués que nous demandons au gouvernement le rétablissement des peines planchers pour ceux qui s’en prennent aux maires, policiers, professeurs, gendarmes, pompiers”, a écrit sur Twitter la présidente sortante de la région Île-de-France Valérie Pécresse.

“Odieuse agression du maire de Ouges par des voyous, alors qu’il défendait ses administrés, a réagi le ministre délégué Franck Riester. Attaquer un maire, c’est attaquer la République. Soutien total à tous les élus locaux”.

“Tout mon soutien à Jean-Claude Girard maire d’Ouges en Côte-d’Or, sauvagement agressé par sept individus alors qu’il se promenait avec son épouse”, a tweeté le maire de Nice Christian Estrosi. Roué de coups de barre à mine, c’est un habitant qui a réussi à l’extirper de ce lynchage ignoble”.

“Consternation et colère en apprenant l’agression dont a été victime mon collègue maire d’Ouges Jean-Claude Girard, a de son côté écrit le maire de Dijon François Rebsamen. Rien ne peut justifier cette violence. S’attaquer à un maire c’est bafouer les valeurs de la République”. Et d’ajouter: “En mon nom et au nom des maires de la métropole, j’apporte tout mon soutien à Jean-Claude Girard et aux Ougeois”.

Selon franceinfo, les agressions envers les élus ont augmenté de 200% entre 2019 et 2020, avec 1.276 cas d’agressions physiques, menaces de mort ou tags insultants recensés. L’Association des maires de France (AMF) constate que le phénomène augmente depuis plusieurs années déjà.

À voir également sur Le HuffPostGérald Darmanin à Saint-Dizier contre l”ultra-violence” des bandes