En écoute : une moitié de MGMT remixe Johnny Jewel et John Eatherly
La collaboration a des airs d’évidence. Derrière les arrangements sublimes d’un Johnny Jewel, la voix fluette et tremblotante de John Eatherly rappelle étrangement les inflexions d’Andrew VanWyngarden, chanteur de MGMT. Formé par le leader...
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La collaboration a des airs d’évidence. Derrière les arrangements sublimes d’un Johnny Jewel, la voix fluette et tremblotante de John Eatherly rappelle étrangement les inflexions d’Andrew VanWyngarden, chanteur de MGMT. Formé par le leader de Chromatics et le frontman de Public Access TV, la paire Club Intl a sorti vendredi 19 février son troisième single : Never Be The Same. Après l’inaugural Crush et l’immaculé Ash Is Gone, ce troisième son enchanteur ne fait qu’accroître les espoirs placés dans cette miraculeuse association.
Avec ses arrangements psychédéliques et ses voix noyées d’effets en tout genre, le morceau n'attendait que la moitié de MGMT pour être remixé : “C’est tellement intéressant et excitant qu’un artiste que vous respectez réinvente votre travail d’une manière que vous n’auriez jamais pu entendre ou penser vous-même, écrit John Eatherly dans le communiqué de presse qui accompagne la sortie du maxi, outre le bon goût et le talent pour faire en sorte que les sons vous frappent parfaitement, Andrew et Johnny ont en commun de marcher au rythme de leur propre tambour. C’est la qualité que j’apprécie le plus chez un musicien. C’est un rêve de travailler avec eux un morceau.”
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Faille spatio-temporelle
À l’écoute des deux versions de Never Be The Same, la différence peut sembler presque anodine, quasi imperceptible. Mais à bien y tendre l’oreille, Andrew VanWyngarden confère à la patine rétro et immaculée de Johnny Jewel une vision stellaire. À tel point que Never Be The Same se pare d’une dimension supplémentaire sous la houlette du frontman de MGMT. À la rutilante machine à remonter le temps envisagé par Johnny Jewel, Andrew VanWyngarden lui préfère le détachement de son pendant cosmique : le trou de ver. De quoi créer une véritable faille spatio-temporelle le temps de six petites minutes, en apesanteur.
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