En Italie, le pari politique de Giuseppe Conte est pour l'instant un échec
ITALIE - Le président italien Sergio Mattarella, confronté à la crise politique provoquée par la démission du Premier ministre Giuseppe Conte, a convoqué l’ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi pour un entretien mercredi...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
ITALIE - Le président italien Sergio Mattarella, confronté à la crise politique provoquée par la démission du Premier ministre Giuseppe Conte, a convoqué l’ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi pour un entretien mercredi midi, a annoncé son porte-parole ce mardi 2 février dans la soirée.
Cette convocation est intervenue juste après l’annonce que les consultations en vue de la reconduction de la coalition sortante menée par Giuseppe Conte, composée du Parti démocrate (centre-gauche), du Mouvement 5 Etoiles (antisystème) et du petit parti Italia Viva (IV) de Matteo Renzi, avaient échoué.
“Je n’ai pas constaté une disponibilité unanime pour donner naissance à une majorité” de gouvernement, a déclaré le président de la Chambre des députés Roberto Fico à l’issue d’un entretien avec Sergio Mattarella, qui l’avait chargé d’évaluer la faisabilité d’un tel scénario.
Mario Draghi, crédité d’avoir sauvé la zone euro en 2012 en pleine crise de la dette, est un homme réputé pour sa discrétion, son sérieux et sa détermination. Il est diplômé en économie et titulaire d’un doctorat du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Giuseppe Conte ne sera vraisemblablement pas reconduit
“Mario Draghi est une personne extrêmement bien préparée et déterminée”, a commenté pour l’AFP Giuliano Noci, professeur de stratégie à l’école de commerce de Polytechnique à Milan. “Il serait certainement en mesure de sortir l’Italie de la crise, avec le soutien du pays et du Parlement”.
Giuseppe Conte a été contraint à la démission mardi dernier, près de deux semaines après le retrait de sa coalition de l’ex-chef du gouvernement Matteo Renzi et de son parti IV, indispensable pour avoir la majorité parlementaire.
Les deux piliers de sa coalition, le PD et le M5S, ont continué à le soutenir, mais sans IV il n’avait pas de majorité assurée au parlement.
En attendant que le président Mattarella décide du cap à tenir, Giuseppe Conte, qui ne sera vraisemblablement pas reconduit au vu des annonces de ce mardi soir, continue à gérer les affaires courantes en pleine pandémie, qui a fait plus de 88.000 morts et fait chuter le Produit intérieur brut de 8,9% en 2020, selon une estimation officielle publiée mardi.
Pour relancer l’économie exsangue, l’Italie table sur un plan de plus de 200 milliards d’euros financé par le méga-plan européen de relance décidé en juillet par l’Union européenne, mais la crise politique qui perdure fait peser des doutes sur la capacité du pays à le mettre en œuvre.
À voir également sur Le HuffPost: En Italie, les restaurants et les musées ont rouvert malgré la mise en garde de l’OMS