En plein discours, Biden sort une liste embarrassante pour ces républicains

ÉTATS-UNIS - Parfois mieux vaut une image que de longs discours et Joe Biden l’a rappelé ce jeudi 27 mai. Alors qu’il tente de convaincre les républicains d’adopter son plan d’investissements dans les infrastructures, le président américain...

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ÉTATS-UNIS - Parfois mieux vaut une image que de longs discours et Joe Biden l’a rappelé ce jeudi 27 mai. Alors qu’il tente de convaincre les républicains d’adopter son plan d’investissements dans les infrastructures, le président américain a décidé de pointer leurs contradictions en sortant une liste, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Lors d’un déplacement dans une usine de Cleveland dans l’Ohio, il a dévoilé en plein discours cette liste d’élus républicains qui vantent publiquement les effets du plan de relance de Joe Biden et s’en attribuent les mérites, après avoir pourtant décidé de voter contre.

“Je ne vais pas mettre l’un d’entre eux dans l’embarras, mais j’ai ici une liste... de comment, dans leurs districts, ils se vantent du plan de sauvetage. Ils ont vanté le fonds de revitalisation des restaurants”, a souligné le président démocrate. “Ils ont vanté les subventions aux centres de santé communautaires, vanté tout ça. Je veux dire, certains n’ont pas honte.”

La liste n’a été présentée que quelques secondes au public mais suffisamment longtemps pour l’immortaliser, zoomer sur le papier et identifier les noms des élus en question.

On retrouve les Roger Wicker du Mississippi, Kevin McCarthy de Californie, ou Elise Stefanik de New York entre autres. Tous ont voté contre le plan de sauvetage à la mi-mars mais vantent aujourd’hui son utilité, que ce soit pour soutenir les restaurateurs ou les investissements dans les transports comme le métro de New York.

Les républicains inflexibles

Pour l’heure, les républicains refusent d’inclure dans le plan ce qui n’est pas dans le strict périmètre des infrastructures (ponts, routes ou aéroports). Ils refusent aussi son mode de financement: par l’augmentation des impôts sur les entreprises. 

Mais le plan Biden va au-delà, en comprenant notamment des financements en faveur des aides-soignants à domicile pour les personnes âgées, pour la construction des écoles, ou encore pour développer l’utilisation des véhicules électriques. Pour les sénateurs républicains, ces programmes devraient faire l’objet de projets de lois distincts.

“Mon plan va accroître la taille de notre économie de 4500 milliards de dollars sur les dix prochaines années”, a plaidé ce jeudi le président américain. “Il permettra également de “créer 16 millions de nouveaux emplois bien payés”, soit un peu plus que le nombre de personnes qui touchent toujours une allocation chômage, a-t-il martelé.

Dans une rhétorique rappelant parfois celle de son prédécesseur Donald Trump, Joe Biden a appelé le Congrès à faire passer les cols bleus et la classe moyenne avant les grands dirigeants d’entreprise et Wall Street.

Les sénateurs républicains lui avaient soumis, plus tôt dans la journée, leur contre-proposition d’un montant de 928 milliards de dollars sur huit ans contre 1700 milliards voulus par les démocrates qui ont consenti à raboter leur projet de 600 milliards.

Joe Biden et les sénateurs républicains ont prévu un nouvel entretien la semaine prochaine. 

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