En soutien à Alexeï Navalny, les Pussy Riot publient le furieux “Rage”

Toujours prompt à la charge politique et pamphlétaire, le collectif artistique russe Pussy Riot s’est fendu, ce lundi 1er février, d’un fougueux nouveau morceau au nom sans équivoque : Rage. Une nouvelle parution incendiaire qui faisait suite,...

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Toujours prompt à la charge politique et pamphlétaire, le collectif artistique russe Pussy Riot s’est fendu, ce lundi 1er février, d’un fougueux nouveau morceau au nom sans équivoque : Rage. Une nouvelle parution incendiaire qui faisait suite, d'après un article de Pitchfork à l’arrestation pour “violation des règles sanitaires et épidémiologiques” de Masha Alekhina (ainsi que des milliers de personnes) lors d’une grande manifestation le 23 janvier qui réclamait la libération immédiate du principal opposant politique à Vladimir Poutine : Alexeï Navalny.

Dimanche 17 janvier, Alexeï Navalny, après des mois de convalescence en Allemagne où il se remettait de la tentative d’empoisonnement dont il avait été victime quelques mois plus tôt, a été arrêté dès l’atterrissage de son avion pour la Russie à l’aéroport Cheremetievo de Moscou. Détenu depuis dans l’attente de son procès, de grandes manifestations appelant à sa libération immédiate se sont tenues à Moscou et Saint-Pétersbourg. Des rassemblements qui ont provoqué un nombre d’arrestations record en Russie : 5289 dans 88 villes, selon l’organisation OVD-Info citée par France24. 

>> A lire aussi : Qui est Alexeï Navalny, l'opposant à Poutine arrêté en Russie ?

Rage 

A la suite de ces manifestations, le collectif a publié le morceau Rage dont l’objectif est clair et assumé : “Nous demandons la libération du leader russe de l’opposition Alexeï Navalny, de la Pussy Riot Masha Alekhina et tous les prisonniers politiques, nous demandons à la police d’arrêter de battre les manifestants et de se montrer solidaire à notre cause, nous demandons à Poutine et toute son équipe de quitter le Kremlin dès que possible.”

Un morceau tonitruant écrit par Nadya Tolokonnikova et Chris Greatti, produit par Greatti et Crazy Demxns, et dont le clip a été réalisé par Tolokonnikova. 

>> A lire aussi : Pussy Riot : un tournage interrompu par la police russe pour "propagande gay" ?