Entre féerie et susurrements, Bat for Lashes est aérienne avec “The Dream of Delphi”

Devenir mère (de la petite Delphi du titre), revenir s’installer à Londres après plusieurs années à Los Angeles, passer la barre des 40 ans : Natasha Khan, la tête pensante de Bat for Lashes, a franchi plusieurs étapes importantes depuis son...

Entre féerie et susurrements, Bat for Lashes est aérienne avec “The Dream of Delphi”

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Bat for Lashes

Devenir mère (de la petite Delphi du titre), revenir s’installer à Londres après plusieurs années à Los Angeles, passer la barre des 40 ans : Natasha Khan, la tête pensante de Bat for Lashes, a franchi plusieurs étapes importantes depuis son dernier disque en date, Lost Girls (2019), ancré dans une synthpop dansante.

Pourtant, elle est immédiatement reconnaissable quand elle nous revient avec son sixième album, The Dream of Delphi, qui retourne aux fondamentaux qui nous avaient tant enchanté·es à ses débuts, en 2006 : des chansons hantées, qui touchent au mystique, où la voix céleste de l’artiste côtoie des mélodies à la fois intuitives et travaillées.

Une personnalité unique éclairée par l’ombre de Kate Bush

Cette fois, l’Anglaise laisse beaucoup de place aux instruments (une bonne moitié de l’album n’a pas de paroles) et en particulier aux claviers, son jouet fétiche, renforçant les comparaisons avec Kate Bush. Impossible de ne pas fondre d’émerveillement en l’écoutant susurrer, seule derrière son piano, diverses voyelles aériennes sur Her First Morning ou en découvrant en introduction le morceau éponyme, qui met d’emblée la barre très haut (avec, en guests, la harpe féerique de Mary Lattimore et les programmations du merveilleux Ben Christophers). Une rêverie dans laquelle on peut se lover à l’infini.

The Dream of Delphi (Decca/Universal). Sortie le 31 mai. En concert au festival Beauregard, Hérouville-Saint-Clair, le 6 juillet.