Entre trip hop et synthpop, le spleen idéal de Françoiz Breut
Loin des guitares et des arrangements acoustiques des débuts, Françoiz Breut vient ici conclure une trilogie libératrice. La Chirurgie des sentiments (2012) était une magnifique sortie de chrysalide suivie, en 2016, par les recherches de Zoo....
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Loin des guitares et des arrangements acoustiques des débuts, Françoiz Breut vient ici conclure une trilogie libératrice. La Chirurgie des sentiments (2012) était une magnifique sortie de chrysalide suivie, en 2016, par les recherches de Zoo.
Dans ce Flux flou, Françoiz semble avoir trouvé un territoire hybride, lardé d’un spleen trip hop et de claviers synthpop – Marc Melià et Roméo Poirier y sont plus que jamais pour beaucoup.
Dans cette ample production, Juste de passage offre une entrée en matière à la fois intime et stupéfiant. Le temps d’un duo (Une fissure), le chant de Françoiz laisse la place au flow bertrand-belinesque de Jawhar.
On suit plus loin une Métamorphose lointainement gainsbourgienne (ces couplets parlés-chantés), dont le thème – la transformation et nos statuts transitoires – sera repris par la belle conclusion Mon dedans vs mon dehors.
D’une lignée qui file de Barbara à Emilie Simon, la voix investit un champ sonore qui revendique autant Diabologum que Four Tet pour dire ses craintes contemporaines. Et s’inspire de Michel Tournier (Vickie qui riait) ou de Rubens (La Chute des damnés) dans ses tableaux volontiers interlopes. Pour goûter ce trouble, on se laissera de bonne grâce emporter par cette Foule habitée.
Flux flou de la foule (62TV Records/PIAS)