Environ 20% de la faune et de la flore françaises sont menacées
DISPARITION - La situation de la faune et de la flore sauvages sâest dĂ©gradĂ©e en 13 ans en France. Câest lâavertissement lancĂ© par lâUnion internationale de conservation de la nature (UICN), lâOffice français de la biodiversitĂ© (OFB) et le...
REJOINDRE L'ĂQUIPE DE RĂDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dÚs maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ĂQUIPE DE RĂDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dÚs maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ĂQUIPE DE RĂDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dÚs maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
DISPARITION - La situation de la faune et de la flore sauvages sâest dĂ©gradĂ©e en 13 ans en France. Câest lâavertissement lancĂ© par lâUnion internationale de conservation de la nature (UICN), lâOffice français de la biodiversitĂ© (OFB) et le MusĂ©um dâhistoire naturelle (MNHN) qui appellent dâune mĂȘme voix Ă protĂ©ger les espĂšces mais aussi Ă diminuer les pressions anthropiques.
A lâoccasion de la journĂ©e mondiale de la vie sauvage, ces trois institutions font le bilan de la Liste rouge des espĂšces menacĂ©es en France, qui Ă©tablit le âdegrĂ© de menace pesant sur les espĂšces de la faune et de la floreâ depuis 2008, selon un communiquĂ© publiĂ© ce mercredi 3 mars.
En 13 ans 13.842 espĂšces ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es, dont 17,6% sont menacĂ©es. Ce pourcentage augmente chez les oiseaux nicheurs (32%), les crustacĂ©s dâeau douce (28%) ou les amphibiens (23%). La situation est particuliĂšrement inquiĂ©tante en Outre-mer.
187 espĂšces ont complĂštement disparues. Pour plus de 2.100 autres, les donnĂ©es sont insuffisantes. Lâobjectif Ă terme est dâĂ©valuer toutes les espĂšces.
Des espĂšces âquasi-menacĂ©esâ
Dâautres espĂšces sont âquasi-menacĂ©esâ: âcâest une prĂ©occupation importante Ă avoir, ce sont les menacĂ©es de demain mais ce sont des espĂšces sur lesquelles ont peut encore agir facilementâ, souligne Laurent Poncet du MNHN.
Certains groupes dâespĂšces - les reptiles, amphibiens, mammifĂšres, oiseaux et poissons dâeau de mĂ©tropole - ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s deux fois depuis 2008.
âNous pensions quâen huit ou neuf ans, on ne verrait pas beaucoup dâĂ©volution. La surprise est quâon assiste Ă une nette dĂ©gradation de la situationâ, explique Florian Kirchner, de lâUICN France, Ă lâAFP. âPour les oiseaux nicheurs, on avait un quart dâespĂšces menacĂ©es en 2008, un tiers huit ans aprĂšsâ, donne-t-il comme exemple.
âDeux sources dâespoirâ
Plus inquiĂ©tant encore, ânous parlons des espĂšces qui bĂ©nĂ©ficient le plus dâeffort de conservation, les vertĂ©brĂ©s, et pas des insectes ou des mollusquesâ.Â
âCela nous renvoie aux principales menaces en mĂ©tropole: lâamĂ©nagement du territoire qui reste incontrĂŽlĂ© et lâintensification des pratiques agricolesâ, avec des zones uniformes et lâusage important de pesticides, explique le scientifique.
âSi nous avions plus de donnĂ©es, nous pensons que nous mettrions plus dâespĂšces dans ces catĂ©gories menacĂ©esâ, complĂšte Laurent Poncet.
âLes dĂ©gradations de la nature restent bien plus fortes que tous les efforts quâon peut dĂ©ployerâ, avertit Florian Kirchner. âIl faut vraiment changer de braquetâ, insiste-t-il.
Il voit pourtant âdeux sources dâespoir: lâopinion est en train dâĂ©voluer et il y a des bonnes nouvellesâ dans la protection des espĂšces comme dans le cas de la loutre, du bouquetin des Alpes ou du vautour moine.
Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost: ProtĂ©gez lâenvironnement en modifiant vos habitudes numĂ©riques