Eric Zemmour, accusé d'agressions sexuelles, restera sur Cnews
TELEVISION - Le polémiste Eric Zemmour, visé par plusieurs accusations d’agressions sexuelles révélées notamment par la presse, restera à l’antenne sur Cnews, a appris lundi l’AFP.Baisers forcés du polémiste à une jeune journaliste en 2005,...
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TELEVISION - Le polémiste Eric Zemmour, visé par plusieurs accusations d’agressions sexuelles révélées notamment par la presse, restera à l’antenne sur Cnews, a appris lundi l’AFP.
Baisers forcés du polémiste à une jeune journaliste en 2005, attitude “déplacée” en 2012 envers une stagiaire au Figaro, SMS équivoque en 2019 à une cheffe d’édition de Cnews ou agression sexuelle d’une maquilleuse en loge: Mediapart a rapporté, dans une enquête publiée jeudi, une série de témoignages incriminant Eric Zemmour.
Aucune plainte n’a été annoncée, a appris l’AFP. Son avocat s’est refusé à tout commentaire tout comme le quotidien Le Figaro où le polémiste officie en tant que chroniqueur.
Sollicité par l’AFP, le groupe Canal+, maison-mère de la chaîne d’information Cnews, a confirmé qu’il restait à l’antenne, sans plus de commentaire.
“Le dégoût ne s’en va pas”
Eric Zemmour est dans la tourmente depuis la publication le 24 avril sur Facebook d’un témoignage de Gaëlle Lenfant, conseillère municipale d’opposition à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et ancienne responsable aux droits des femmes du Parti socialiste (PS).
L’élue y explique que la découverte d’un affichage dans sa commune en faveur d’une candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle lui a rappelé “cet instant de (sa) vie dégoûtant” lorsque ce dernier l’a embrassée “de force” lors d’une université d’été du PS à La Rochelle au début des années 2000. “Là, c’était comme une deuxième intrusion sur moi. Parce que Aix, c’est mal ville (...) Comme une agression de la même façon que j’avais ressenti cette agression là en 2005”, révèle-t-elle dans une entrevue vidéo publiée ce dimanche sur Mediapart.
“Je me suis trouvée tellement sidérée que je n’ai rien pu faire d’autre que le repousser et m’enfuir en courant”, relate sur Facebook Gaëlle Lenfant, alors “jeune militante” socialiste, de l’agression. “Il s’est servi. C’était il y a des années, mais le dégoût ne s’en va pas”, ajoute-t-elle.
“Il n’y a tellement pas eu de signes, je n’ai tellement laissé aucune ouverture, il ne s’était tellement rien passé, que ça m’est tombé sur la tête comme si un orage soudain arrivait et que je me prenais la foudre dessus”, abonde-t-elle sur Mediapart, confirmant au passage qu’elle a reçu des menaces de morts.
Gaëlle Lenfant assure également que suite à son témoignage, elle a été contactée par deux autres femmes. C’est d’ailleurs quelques jours après sa publication, que la journaliste et autrice belge Aurore Van Opstal a affirmé sur Twitter qu’Eric Zemmour lui avait “caressé la cuisse jusqu’à l’entrejambe” quelques minutes après leur rencontre dans un café parisien. Son témoignage, développé dans l’enquête de Mediapart, a depuis disparu du réseau social après la fermeture de son compte Twitter.
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