Et le prix du navet de la semaine est attribué à…

On avait laissé la paire Stefano Sollima-Taylor Sheridan (respectivement réalisateur et scénariste) à l’efficace, quoique sans éclat, Sicario 2 (2018). On les retrouve trois ans plus tard avec cette paresseuse adaptation d’un roman d’espionnage...

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On avait laissé la paire Stefano Sollima-Taylor Sheridan (respectivement réalisateur et scénariste) à l’efficace, quoique sans éclat, Sicario 2 (2018). On les retrouve trois ans plus tard avec cette paresseuse adaptation d’un roman d’espionnage du célèbre Tom Clancy, Sans aucun remords.

L’univers paranoïaque de Clancy avait généralement donné lieu à de bons, voire très bon films (A la poursuite d’Octobre rouge, Jeux de guerre, Danger immédiat), même si la récente série Jack Ryan, pour Amazon, marquait justement le pas.

Cette nouvelle déclinaison du Ryanverse, toujours pour Amazon, explique les origines d’un personnage secondaire de la saga, John Kelly, devenu agent de l’ombre après l’assassinat de sa femme par un commando russe.

Scénario cousu de fil blanc et scènes d’action d’une banalité confondante

Dans une volonté de modernisation bienvenue, le cinéaste italien a casté Michael B. Jordan dans le rôle du Navy Seal increvable, précédemment interprété par Willem Dafoe et Liev Schreiber. Hélas, le pauvre semble ne pas savoir ce qu’il fait là, avançant de scène en scène tel un robot télécommandé, sans expression.

>> A lire aussi : notre critique de “Get Out” avec Michael B. Jordan

Sa supérieure, jouée par la pourtant talentueuse Jodie Turner-Smith (Queen and Slim de Melina Matsoukas, 2019) semble tout aussi larguée (et miscastée), dans des décors qui sentent le mauvais studio. Le scénario cousu de fil blanc et les scènes d’action d’une banalité confondante finissent d’enterrer ce thriller tout sauf divertissant, qui ressort de surcroît les vieux poncifs de la Guerre froide. Tous aux abris.

Sans aucun remords de Stefano Sollima, avec Michael B. Jordan, Jodie Turner-Smith (E.-U., 1h49, 2021). Sur Prime Video