États-Unis: Trump lâché par sa ministre Betsy DeVos, qui l'accuse pour les violences du Capitole

ÉTATS-UNIS - Malgré son changement d’attitude, Donald Trump se retrouve encore un peu plus seul. Depuis l’envahissement du Capitole à Washington D.C. par des partisans du président, de plus en plus d’élus et responsables républicains lâchent...

États-Unis: Trump lâché par sa ministre Betsy DeVos, qui l'accuse pour les violences du Capitole

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Fidèle de Donald Trump depuis son accession au pouvoir et ministre depuis quatre ans, Betsy DeVos a démissionné ce jeudi 7 janvier, accusant le président d'être responsables des violences du Capitole (photo d'archive datant de mai 2018). 

ÉTATS-UNIS - Malgré son changement d’attitude, Donald Trump se retrouve encore un peu plus seul. Depuis l’envahissement du Capitole à Washington D.C. par des partisans du président, de plus en plus d’élus et responsables républicains lâchent en effet le milliardaire. 

Et jeudi 7 janvier, c’est la ministre américaine de l’Éducation, Betsy Devos, qui est devenue la deuxième membre du gouvernement de Donald Trump à annoncer sa démission, après Elaine Chao, qui était jusqu’alors en charge des Transports. 

Surtout, Betsy DeVos, soutien de la première heure de Donald Trump va encore plus loin que sa désormais ex-collègue, incriminant directement le président des États-Unis. “Il est indéniable que votre rhétorique a eu un impact sur la situation, et c’est un point de bascule pour moi”, accuse la ministre dans une lettre adressée à Donald Trump, dont plusieurs médias américains ont obtenu la copie.

Une nouvelle vague de départs

Betsy DeVos, milliardaire et ministre très controversée (elle a été nommée à l’Éducation alors qu’elle a passé toute sa carrière à faire du lobbying pour l’école privée, notamment religieuse, contre l’enseignement public), était en poste depuis le début du mandat de Donald Trump. 

Quelques heures plus tôt, la ministre des Transports Elaine Chao avait donc elle aussi annoncé sa démission, mentionnant son “trouble” face à l’invasion du Congrès américain mercredi. “Notre pays a vécu un événement traumatisant, totalement évitable (...) qui m’a tellement troublée que je ne peux pas l’ignorer”, a justifié dans un communiqué celle qui aussi l’épouse du chef des sénateurs républicains Mitch McConnell.

Mick Mulvaney, ancien chef de cabinet de Donald Trump et désormais émissaire des États-Unis en Irlande du Nord, a lui aussi pris ses distances. “Je ne peux pas rester, pas après hier”, a-t-il déclaré sur CNBC. Et comme lui, plusieurs membres du Conseil de sécurité nationale ont aussi annoncé leur départ.

Trump et ses fidèles se défendent comme ils peuvent

Inquiet de cette possible hémorragie, le sénateur républicain Lindsey Graham, un très proche du président, les a exhortés à “rester”. “Nous avons besoin de vous plus que jamais”, a-t-il dit.

D’ailleurs, peut-être pour tenter d’endiguer cette fuite qui vient entacher encore un peu plus les dernières semaines du mandat de Donald Trump, le président a choisi de faire évoluer sa rhétorique ce jeudi soir. Après avoir d’abord évité toute condamnation des violences et même déclaré un “Je vous aime” très critiqué aux manifestants le jour des événements du Capitole, il a changé de ton jeudi, dénonçant des “violences” qui l’ont “scandalisé” et promettant une transition en bonne et due forme avec Joe Biden le 20 janvier prochain. 

Dans la même veine, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a défendu jeudi l’action du président et s’en est pris aux critiques. À l’ancien locataire de la Maison Blanche George W. Bush qui avait évoqué des images dignes d’une “république bananière”, Pompeo a répondu: “Dans une république bananière, la violence populaire détermine l’exercice du pouvoir. Aux États-Unis, les forces de l’ordre font cesser la violence populaire pour que les élus du peuple puissent exercer leur pouvoir.” 

À voir également sur le HuffPost: À Washington, les pro-Trump n’ont pas eu le même accueil que “Black Lives Matter”