Étudiants: 10% des jeunes en prĂ©caritĂ© menstruelle font leurs protections !

De jeunes étudiants en précarité menstruelle avoue avoir déjà fabriqué leur propre protection ! On vous donne plus de détails.De jeunes étudiants ont déjà été obligés de fabriquer leurs propres protections faute de moyen ! MCE TV vous dévoile...

Étudiants: 10% des jeunes en prĂ©caritĂ© menstruelle font leurs protections !

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Étudiants: 10% des jeunes en prĂ©caritĂ© menstruelle font leurs protections !

De jeunes étudiants en précarité menstruelle avoue avoir déjà fabriqué leur propre protection ! On vous donne plus de détails.

De jeunes Ă©tudiants ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© obligĂ©s de fabriquer leurs propres protections faute de moyen ! MCE TV vous dĂ©voile tout.La pandĂ©mie de Covid-19 qui frappe de plein fouet le pays, n'Ă©pargne pas les jeunes. En effet ces derniers se retrouvent mĂȘme dans des situations trĂšs prĂ©caires. Les jeunes ont du mal Ă  joindre les deux bouts. Ils ont de plus en plus de mal Ă  se nourrir par exemple.D'ailleurs ils sont nombreux Ă  se tourner vers les restaurants universitaires pour profiter des repas Ă  moindre coĂ»t. Les files devant ces Ă©tablissements sont d'ailleurs devenues interminables.Mais les Ă©tudiants ont aussi pu compter sur certaines grandes chaĂźnes de distribution. Ces derniĂšres ont mis en place des bons d'achats pour les aider lorsqu'ils font leurs courses. Si tout cela les aide Ă  sortir la tĂȘte de l'eau, la situation reste tout de mĂȘme alarmante. Certains avouent en effet ne plus savoir comment payer leur loyer.Ils se retrouvent donc obligĂ©s de demander de l'aide Ă  leurs parents. Mais cela ne s'arrĂȘte pas lĂ .En effet, un rapport de la FAGE publiĂ© ce lundi 8 fĂ©vrier Ă©voque la prĂ©caritĂ© menstruelle chez les jeunes. Ainsi, les jeunes Ă©tudiants sont touchĂ©s jusque dans leur intimitĂ©.Ainsi, un grand nombre d'entre eux sont touchĂ© par la prĂ©caritĂ© menstruelle. Et beaucoup ont avouĂ© avoir dĂ©jĂ  fait leurs propres protections par manque de moyen.Étudiants: 10% des jeunes en prĂ©caritĂ© menstruelle font leurs protections !

La précarité menstruelle touche les étudiants

Le rapport montre donc que sur plus de 6 000 Ă©tudiants, 13% dĂ©clarent avoir Ă©tĂ© dans l'obligation de choisir entre des protections pĂ©riodiques et un produit de premiĂšre nĂ©cessitĂ©. Et ce par faute de moyens !"Ces rĂ©sultats nous ont coupĂ© le souffle" dĂ©clare Anna Prado De Oliveira, vice-prĂ©sidente de la FAGE sur RTL. "Cela nous a horrifiĂ©s de savoir que des jeunes de notre Ăąge devaient choisir entre manger et vivre dignement Ă  un certain moment du mois" ajoute-t-elle.La FAGE a d'ailleurs remarquĂ© une augmentation de la frĂ©quentation de ses Ă©piceries solidaires.Celles-ci vendent des produits dont des protections hygiĂ©niques Ă  moins de 20% de leur prix en grande surface. En effet, en France, l'association RĂšgles Ă©lĂ©mentaires estime Ă  1,7 millions le nombre de personnes en situation de prĂ©caritĂ© menstruelle. Rien que ça !Selon la FAGE, 46 % des Ă©tudiants dĂ©penseraient entre 5 et 10 euros en moyenne pour leurs protections pĂ©riodiques. Dans 55% des cas, ce sont les jeunes eux-mĂȘmes qui les achĂštent.Faute de moyen, 10% avoue avoir dĂ©jĂ  fabriquĂ© leurs propres protections. Tandis que 5% ont mĂȘme confiĂ© avoir utilisĂ© du papier toilette."On a eu des personnes nous racontant qu'elles utilisaient des torchons, des produits absorbants ou qu'elles cousaient du coton dans des draps en guise de protections hygiĂ©niques"  explique Anna Prado De Oliveira.  D'autres avouent garder leurs tampons plus longtemps pour les Ă©conomiser.Ce tabou peut aussi avoir des consĂ©quences sur la vie de personnes concernĂ©es explique la FAGE. En Écosse, les protections hygiĂ©niques sont gratuites depuis 2020 ! À quand le tour de la France ? Affaire Ă  suivre de trĂšs prĂšs.