Eurovision 2021: une édition très controversée dans certains pays
TÉLÉVISION - À chaque Eurovision ses polémiques. Cette édition 2021 -dont la finale est retransmise sur France 2 ce samedi 22 mai depuis Rotterdam aux Pays-Bas- n’échappe pas à la règle. Elle est même, entre conflits politiques, plagiat ou...
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TÉLÉVISION - À chaque Eurovision ses polémiques. Cette édition 2021 -dont la finale est retransmise sur France 2 ce samedi 22 mai depuis Rotterdam aux Pays-Bas- n’échappe pas à la règle. Elle est même, entre conflits politiques, plagiat ou encore chansons jugées provocatrices, particulièrement riche en controverses.
L’Arménie, la Hongrie, la Biélorussie, la Russie, Malte, la Macédoine du Nord, Chypre, et enfin l’Ukraine... huit pays sont concernés. Un chiffre conséquent, plus élevé que celui du concours 2019 notamment (dernière édition en date), où des polémiques avaient surgi en Ukraine, en Italie ou encore en France.
. L’Arménie
Si l’Arménie ne participe pas à l’Eurovision cette année, c’est en grande partie à cause de ses relations très tendues avec l’Azerbaïdjan, qui sera présent à Rotterdam. Les tensions entre les deux pays, qui ne datent pas d’hier, ont trouvé leur apogée en septembre 2020 lors de la seconde guerre du Haut-Karabagh. Le conflit opposait la République autoproclamée du Haut-Karabagh soutenue par l’Arménie, et l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du territoire, non reconnu par la communauté internationale.
. La Hongrie
La Hongrie avait déjà annoncé en 2019 qu’elle ne participerait pas à l’édition initialement prévue en 2020. Le journal britannique The Guardian avait révélé que le gouvernement de droite dure au pouvoir dans le pays avait pris cette décision, car il jugeait le concours “trop gay”. Malgré son report, la Hongrie n’a pas flanché et ne prendra donc pas part à cette édition du concours de l’Eurovision.
. La Biélorussie
Un nouvel absent, mais disqualifié cette fois. L’UER (Union européenne de radio-télévision, en charge du concours) a en effet décidé d’exclure la Biélorussie. Le motif? La chanson “Ya Nauchu Tebya” (“Je t’apprendrai”) du groupe Galasy ZMesta, jugée contraire au règlement de la compétition, car trop politique.
En effet, dès la parution du clip le 9 mars dernier, de nombreuses voix s’étaient élevées contre le titre comme le souligne 20 Minutes, l’accusant de soutenir le régime biélorusse, très contesté depuis sa réélection.
. La Russie
La Russie est bel et bien présente et sa représentante, Manizha, chanteuse de 29 ans et militante pour le droit des femmes, fait beaucoup causer d’elle. Avec sa chanson “Russian Woman” (“Femme russe”), celle-ci se dresse contre la misogynie et la xénophobie en Russie.
Mais cette ode à la tolérance dérange les conservateurs de son pays. Une association de femmes orthodoxes lui a notamment reproché “d’insulter et d’humilier grossièrement les femmes russes” et d’inciter la “haine envers les hommes, qui sape les fondements de la famille traditionnelle”, rapporte l’AFP. Toujours selon l’agence de presse, une plainte a même été déposée en mars dernier contre la chanteuse et son titre.
. Malte
Cette fois c’est Destiny, la représentante maltaise et l’une des favorites de ce concours de l’Eurovision qui est concernée. Dès sa sortie, le clip de sa chanson “Je me casse” provoque la colère de certains Maltais. La raison? L’objectivation sexuelle selon eux du mannequin présent dans la séquence vidéo.
Un sujet qui a grandement fait débat à Malte après la polémique liée à une publicité d’une marque de lait, jugée sexiste. Destiny se justifiera après coup auprès d’un média maltais, expliquant que “le message de la chanson est que les femmes n’ont pas besoin d’un homme pour être puissantes et indépendantes”.
. La Macédoine du Nord
Sur fond de tensions entre la Macédoine et la Bulgarie, le clip de la chanson “Here I stand” interprétée par Vasil, a mis le feu aux poudres.
En cause? Un détail dans la vidéo qui se déroule dans la Galerie nationale Daut Pashin Amam de Skopje, la capitale du pays. L’une des œuvres du musée, celle de l’artiste Žaneta Vangeli, comportait les trois couleurs du drapeau bulgare: le blanc, le vert et le rouge.
. Chypre
La chanson de la discorde. “El Diablo”, interprétée par Elena Tsagrinou, a ulcéré les chrétiens conservateurs chypriotes. Ces derniers y voyaient un appel à servir le diable.
La polémique a pris une ampleur énorme, poussant même les autorités à ouvrir une enquête après des menaces de mort à l’encontre de la chanteuse.
. L’Ukraine
La chanson “SHUM” de Go_A, reprise de la chanson folklorique ukrainienne traditionnelle “A v nashoho shuma”, a été jugée trop ressemblante de son aînée.
Alors que plusieurs fans du concours ont réclamé son retrait de la compétition car non-méritante par rapport aux titres originaux des autres pays, l’UER a défendu “Shum”, expliquant que les chansons folkoriques étaient libres de droit. Le titre de Go_A sera tout de même entièrement réécrit après la polémique.
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