Eve Gilles : Miss France 2024 exerçait auparavant un métier tout à fait inattendu
Elles étaient une trentaine de candidates à avoir prétendu à la couronne de Miss France 2024. Toutes ces reines de beauté régionales ne rêvaient en effet que d’une chose : remporter ce prestigieux concours. C’est la raison pour laquelle elles...
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Elles étaient une trentaine de candidates à avoir prétendu à la couronne de Miss France 2024. Toutes ces reines de beauté régionales ne rêvaient en effet que d’une chose : remporter ce prestigieux concours. C’est la raison pour laquelle elles se sont surpassées pendant de nombreux mois pour se préparer. Après trois heures d’une compétition acharnée, le nom de la grande gagnante a donc enfin été dévoilé. Il s’agit d’Eve Gilles, représentante du Nord-Pas-de-Calais. Rien ne laissait pourtant penser qu’elle serait celle pour qui le jury allait succomber à l’issue de la soirée. Surtout qu’elle ne figurait pas dans la liste des favorites du concours. La jeune femme a d’ailleurs essuyé plusieurs critiques à peine le résultat dévoilé. Ses détracteurs se sont acharnés sur les réseaux sociaux et ont crié au scandale. Pas de quoi déstabiliser cette Miss qui se décrit déjà comme une femme forte.
Un métier qui lui a permis de gagner en maturité
Du haut de ses 20 ans, Eve Gilles montre fièrement l’image d’une femme qui s’assume. Elle a d’ailleurs déjà pris une grande décision pour ce mandat d’un an pendant lequel plusieurs responsabilités seront sur ses épaules. « Cette année, je mets mes études en pause, mais je l’ai toujours dit, élue Miss France ou non, je reprendrai mes études et j’irai au bout de mon diplôme. Même si je ne devais jamais travailler dans les statistiques. Même si Miss France ouvre beaucoup de portes, je veux pouvoir retomber sur mes pieds au cas où » a-t-elle déclaré auprès de nos confrères de La Voix du Nord. Ce qui montre à quel point elle a la tête sur les épaules.
Cette entrevue d’Eve Gilles nous a également permis d’apprendre qu’elle est passée par des moments compliqués : « Il y a deux ans, j’ai arrêté mes études de médecine et j’ai travaillé à l’usine. Je me rends compte que je n’ai pas perdu mon année, car j’ai gagné en maturité. J’ai travaillé plusieurs mois à la chaîne, au conditionnement, à l’usine Flandr’œufs de Wormhout. Cela m’a permis de me rendre compte que certaines personnes exercent un travail très dur, mais nécessaire ».
