Face à Netflix, la souris Disney+ grignote du terrain
"Oussekine", la nouvelle série de Disney+, est disponible sur la plateforme depuis ce mois de mai.STREAMING - La petite souris n’est plus si malingre. Le géant du divertissement Disney a enregistré un nouveau bond des abonnés sur sa plateforme...
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STREAMING - La petite souris n’est plus si malingre. Le géant du divertissement Disney a enregistré un nouveau bond des abonnés sur sa plateforme de streaming Disney+, navire amiral de sa nouvelle stratégie, mettant encore un peu plus sous pression Netflix, dont la croissance cale.
Ce jeudi 12 mai, Disney+ déclare avoir atteint 137,7 millions d’abonnés, en progression de 33% sur un an. Entre fin décembre et début avril, le groupe de Burbank (Californie) a gagné 7,9 millions d’abonnés en net à son service de vidéo par abonnement.
Le chiffre contraste avec celui de son grand concurrent Netflix, qui a perdu 200.000 comptes sur la même période, alors que la plateforme n’avait plus connu de recul depuis plus de dix ans.
Quant à Disney, la multinationale table sur une augmentation des abonnés à Disney+ sur la période d’avril à septembre par rapport au 1er trimestre de son exercice décalé, qui allait d’octobre à mars, a indiqué la directrice financière, Christine McCarthy. Netflix, elle, s’attend à perdre deux millions d’abonnés lors du trimestre en cours par rapport au précédent.
Le boom des contenus
Ce grignotage de Disney+ n’est pas anodin. En France, comme à l’étranger, la plateforme a considérablement déployé son offre de contenus. Outre la récente acquisition, par exemple, de la nouvelle télé-réalité autour de la famille Kardashian, les créations originales pour jeunes adultes se multiplient: Pam & Tommy, How I Met Your Father, The Dropout.
Certaines productions, comme le film Dans les yeux de Tammy Faye, ont été récompensées aux Oscars. D’autres, à l’instar de la récente série sur l’affaire Oussekine, sont saluées par la critique. Pendant ce temps, les dernières séries Marvel (WandaVision, Falcon et le Soldat d’hiver), Star Wars (The Mandalorian, Le livre de Boba Fett) et les nouveaux Pixar (Alerte rouge) continuent d’attirer les fans.
Aux États-Unis, en ajoutant les plateformes ESPN+, spécialisée dans le sport, et Hulu, plus orientée vers les adultes que Disney+, le groupe comptait plus de 205 millions d’abonnements début avril, même si certains utilisateurs souscrivent à une formule qui propose les trois services à un prix total avantageux (20 dollars par mois contre 28, aux États-Unis). En France, elles ne sont pas disponibles. L’abonnement mensuel est toujours à 8,99 euros.
Au sein de la branche vidéo, cinéma et télévision, les services vidéo en ligne demeurent cependant déficitaires et ont accusé une perte opérationnelle de 887 millions de dollars sur le trimestre. Pour stimuler notamment la croissance de ses plateformes de streaming, l’entreprise de divertissement prévoit de consacrer, au total, 32 milliards de dollars aux contenus, sport compris, lors de son année fiscale 2022.
260 millions d’abonnés
Le directeur général, Bob Chapek, a indiqué que Disney visait toujours une fourchette de 230 à 260 millions d’abonnés à Disney+ d’ici l’année fiscale 2024 (achevée fin septembre 2024), ce qui pourrait le faire passer devant Netflix, qui compte actuellement 221 millions de comptes. Il prévoit également de voir le streaming devenir rentable à cet horizon.
Pour accélérer sa croissance, la plateforme compte sur le lancement d’une offre avec publicité d’ici la fin de l’année aux États-Unis, et en 2023 à l’international.
Bob Chapek a également indiqué que Disney songeait déjà à proposer une version streaming d’ESPN qui contienne l’ensemble des programmes du réseau de télévision sportif, et pas seulement une sélection limitée comme c’est le cas pour ESPN+. Pour autant, il a précisé que la transition n’interviendrait pas à court terme, car Disney tire encore des revenus conséquents des abonnements à ESPN via la télévision traditionnelle par câble et satellite aux États-Unis.
Au total, le bénéfice de la compagnie est ressorti à 597 millions de dollars, en repli de 46% et très nettement inférieur aux attentes des analystes. L’action Disney cédait plus de 3% dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de Wall Street.
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