Face au changement climatique, Hulot appelle à changer de modèle

CLIMAT - “Si l’humanité veut garder ses chances, c’est maintenant ou jamais qu’il nous faut changer de modèle”, assure Nicolas Hulot dans un entretien publié dans Dimanche Ouest-France ce 18 juillet. “La communauté scientifique nous alerte...

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Nicolas Hulot lors d'un débat à Toulouse, le 6 juin 2011 

CLIMAT - “Si l’humanité veut garder ses chances, c’est maintenant ou jamais qu’il nous faut changer de modèle”, assure Nicolas Hulot dans un entretien publié dans Dimanche Ouest-France ce 18 juillet. “La communauté scientifique nous alerte depuis des décennies et ses prévisions se réalisent aujourd’hui avec encore plus d’amplitude que ce qui avait été prévu”, estime l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire, qui souhaite lancer “un ultime appel” aux responsables politiques.

Selon Nicolas Hulot, “la chronologie des dernières semaines est effrayante”. Il cite “une fonte de la banquise antarctique comme on ne l’a jamais vue, des chaleurs inédites en Sibérie, une température insoutenable dans l’Ouest canadien, des incendies dramatiques dans l’Ouest américain, les crues meurtrières en Belgique et en Allemagne…”.

“Chaque matin, l’histoire donne raison à l’écologie” et “les enfants qui naissent maintenant seront confrontés, dans trente ans, à un chaos monstrueux”, dit-il.

L’ancien ministre appelle à un “effort de guerre” et à utiliser “tous les moyens économiques, scientifiques dont nous disposons, non pas pour revenir en arrière car le coup est parti et il est déjà trop tard, mais pour essayer d’en limiter les effets et de nous préparer à l’adaptation face aux conséquences du réchauffement climatique”.

Interrogé sur l’élection présidentielle de 2022, il indique qu’il y prendra part “d’une façon collective, avec notamment le Pacte du pouvoir de vivre (une coalition de syndicats, d’ONG humanitaires et environnementales)”. “Nous ferons des propositions très concrètes pour faire avancer les choses loin des postures”, assure-t-il.

Nommé ministre de la Transition écologique et solidaire en mai 2017, après l’élection d’Emmanuel Macron, il annonce sa démission fin août 2018 en déplorant une influence excessive des lobbies sur l’Elysée.

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