Face aux variants du Covid-19, le protocole sanitaire durci

COVID-19 - Le triptyque “tester, alerter, protéger” est renforcé. Ce dimanche 7 février, une note d’urgence de la Direction générale de la santé adressée aux professionnels de santé révèle une nouvelle stratégie de freinage des variants brésilien...

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Un test PCR réalisé le 19 janvier 2021 à Marseille pour détecter le Covid-19

COVID-19 - Le triptyque “tester, alerter, protéger” est renforcé. Ce dimanche 7 février, une note d’urgence de la Direction générale de la santé adressée aux professionnels de santé révèle une nouvelle stratégie de freinage des variants brésilien et sud-africain en France et un protocole sanitaire renforcé. 

Leur circulation “est aujourd’hui minoritaire” mais ils “présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal”, précise la DGS. Jeudi, Jean Castex a rappelé que la par des malades atteints par ces nouvelles formes du virus sur le territoire était passée de 3,3% le 8 janvier à 14% aujourd’hui, comme le rappelle Santé publique France dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire. Une note détaillant la stratégie gouvernementale a été mise en ligne sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Si les variants venaient à se développer sur le territoire, le nouveau protocole aurait des conséquences concrètes sur la vie quotidienne des Français. Voici comment. 

Un test antigénique positif doit désormais être suivi d’un test PCR

“Tout test, TAG (test antigénique) ou PCR, donnant lieu à un résultat positif doit désormais obligatoirement faire l’objet d’une RT-PCR de criblage en seconde intention, réalisée dans un délai de 36 heures maximum, afin de déterminer s’il s’agit d’une contamination par une variante d’intérêt”, explique la DGS.

En clair, un deuxième prélèvement sera nécessaire dans un délai de 36 heures pour déterminer quel variant du Covid-19 responsable de l’infection. Si le variant sud-africain ou brésilien est détecté lors de cette opération, la personne porteuse doit être prévenue par le laboratoire où elle a initialement effectué son dépistage.

Traçage renforcé des cas contacts 

Le dispositif de protection est également renforcé. Si le test de criblage se révèle positif à l’un des deux variants, “il sera demandé à l’ensemble des cas contact à risque de prévenir eux-mêmes les personnes avec qui elles ont été en contact à risque depuis leur dernière exposition à risque avec le cas index”, précise la DGS. Pour les “cas contacts de seconde génération”, il est recommandé de renforcer le port du masque en présence d’autrui, de “télétravailler dès lors que cela est possible”, de “réduire volontairement ses contacts sociaux pendant sept jours” et de se faire tester dès l’apparition d’un symptôme. 

Tout cas contact d’un patient infecté doit se faire tester par test PCR dès qu’il est identifié comme tel, et non plus sept jours après le dernier contact avec le malade. Objectif: “Démarrer sans délai les opérations de contact-tracing s’il est positif”.

Isolement de 10 jours en cas de variant sud-africain ou brésilien 

Le dispositif de protection est également renforcé en raison “de la contagiosité accrue” des variants sud-africain et brésilien. Selon le gouvernement sud-africain, le variant sud-africain serait notamment “50% plus transmissible”. Pour les porteurs des variants brésilien et sud-africain, la mesure de quarantaine passe de 7 à 10 jours. Les infirmières sont mobilisées pour rendre visite aux personnes positives et réaliser un test de sortie d’isolement à leur domicile à l’issue des 10 jours.

Fermeture des classes si un enfant est cas contact 

Enfin, l’Éducation nationale renforce les conditions de fermeture des classes. Si un enfant est positif au variant sud-africain ou brésilien, ou cas-contact d’un parent ou d’un membre de sa fratrie porteur de l’un de ces variants, la fermeture des classes sera “automatiquement prononcée″. 

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