Fermeture des frontières: dans les aéroports, les compagnies sommées de bien contrôler
CORONAVIRUS - Les compagnies aériennes sont sous pression et sous surveillance. Alors que les nouvelles mesures pour limiter les entrées et sorties du territoire français sont entrées en vigueur ce lundi 1er février, le gouvernement a mis en...
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CORONAVIRUS - Les compagnies aériennes sont sous pression et sous surveillance. Alors que les nouvelles mesures pour limiter les entrées et sorties du territoire français sont entrées en vigueur ce lundi 1er février, le gouvernement a mis en garde les compagnies qui ne suivraient pas les consignes fixées par le gouvernement et feraient preuve de laxisme.
Pour freiner la propagation du Covid et de ses variants, les entrées ou sorties du territoire national en provenance ou à destination d’un pays situé hors de l’UE sont interdites sauf motif impérieux. Lequel ne peut-être que familial, sanitaire ou professionnel. Ce sera également valable pour les déplacements depuis la France hexagonale vers les territoires d’Outre-mer d’ici le milieu de semaine.
Ethiopian Airlines suspendue
Pour faire respecter les consignes, le gouvernement compte sur les compagnies aériennes. Invité de France Inter ce lundi 1er février, le secrétaire d’État chargé des affaires européennes Clément Beaune a confirmé que les compagnies seraient en première ligne pour procéder aux contrôles: elles devront vérifier le motif de déplacement en cas de sortie du territoire, mais aussi la validité du test PCR, obligatoire pour toute une entrée sur le sol français. ”Si le motif n’est pas impérieux, vous ne pouvez pas embarquer”, a-t-il martelé.
.@CBeaune : "Certaines compagnies aériennes acceptaient de faux tests, voire ne faisaient pas du tout de contrôle, plusieurs compagnies ont été convoquées par le ministère des Transports" #frontières#Covid-19 #le79Interpic.twitter.com/BWWvCyWboL
— France Inter (@franceinter) February 1, 2021
Et il a prôné l’intransigeance. “La semaine dernière, on a déjà eu ces cas avec des tests PCR. On s’est aperçu que certaines compagnies internationales acceptaient de faux tests, voir ne faisait pas du tout de contrôles”, a-t-il relevé. C’est le cas de la compagnie Ethiopian Airlines, qui a été “suspendue” depuis.
Invité au même moment dans la matinale de franceinfo, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a lancé le même avertissement: “Il y a d’autres compagnies aériennes qui ont été convoquées, qui ont reçu des avertissements et on va vérifier dans les jours qui viennent qu’elles respectent bien les règles. Et si ce n’est pas le cas il y aura d’autres sanctions qui seront prises contre les compagnies aériennes”, a-t-il averti.
Auprès de l’AFP, une source aéroportuaire a, elle, évoqué un double contrôle, mené dans un premier temps par les compagnies puis par la police aux frontières (PAF).
Des documents supplémentaires peuvent être demandés pour prouver le motif impérieux évoqué et le contrôle des pièces par la PAF, habituellement de l’ordre de quelques dizaines de secondes, peut désormais durer jusqu’à cinq ou dix minutes afin de déterminer si le motif de déplacement du voyageur est effectivement impérieux. Avec, parfois, une part de subjectif.
Ce lundi 8h, une vingtaine de passagers sur près de 300 avaient déjà été empêchés d’embarquer à Roissy, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.
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