Festival de Cannes 2021 : la sélection enfin révélée !

Un an et quelques mois après la conférence de presse qui avait révélé les films du Label Cannes 2020, le festival a (presque) retrouvé sa mouture habituelle. Au rayon des nouveautés, on citera évidemment l’adaptation aux normes sanitaires (un...

Festival de Cannes 2021 : la sélection enfin révélée !

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Un an et quelques mois après la conférence de presse qui avait révélé les films du Label Cannes 2020, le festival a (presque) retrouvé sa mouture habituelle. Au rayon des nouveautés, on citera évidemment l’adaptation aux normes sanitaires (un centre de tests gratuits sera notamment mis à disposition des festivalier·ère·s), mais aussi l’instauration d’un cycle environnemental dont on ne connaît pas encore très bien la teneur et, surtout, l’instauration d’une nouvelle section, Cannes Première, qui s’est vue attribuer la belle salle Debussy.

Une petite réorganisation qui s’imposait

Dévolue à des cinéastes habitués mais qui n’ont pu trouver de place en compétition, Cannes Première permet de repositionner la section Un certain regard vers la révélation de jeunes talents. Auparavant, s’y côtoyaient pêle-mêle et de façon parfois déséquilibrée nouveaux talents et réalisateur·rice·s déjà reconnu·e·s dont la dernière œuvre était soit trop radicale soit trop mineure pour le comité de sélection.

Par effet domino, ce repositionnement implique deux choses. Il change la nature de Hors-compétition, qui se clarifie aussi et accueille des films à ambition plus commerciale (Cédric Jimenez, Valérie Lemercier, mais toutefois sans aucun blockbuster hollywoodien) tandis que Cannes Première en est le pendant arty et classieux (Mathieu Amalric, Arnaud Desplechin, Hong Sang-soo). Cette nouvelle section fera également sans-doute les affaires de la Quinzaine des réalisateurs, qui risque de récupérer pas mal de poids lourds délaissés par la sélection officielle (Claire Denis, Miguel Gomes, Joel Coen, Alain Guiraudie). Tout l’inverse de la Semaine de la Critique qui devra encore plus batailler pour arracher à l’officielle les 1ers films les plus réjouissants.

Une compétition plus riche mais…

Cette année, la compétition compte 24 films, soit 3 de plus qu’en 2019. Pour autant, il n’y a pas plus de femmes sélectionnées qu’avant : 4, comme en 2019 et en 2011. Dans ce contexte épidémique, le contingent français est, comme attendu, plus important. Ils et elles sont 7 tricolores à concourir pour la palme, contre 5 en 2019 et 4 en 2018 et 2017.

Outre un grand nombre d’habitué·e·s – Asghar Farhadi, François Ozon, Wes Anderson, Catherine Corsini, Bruno Dumont, Kirill Serebrennikov, Leos Carax, Paul Verhoeven et trois auteurs ayant déjà récompensés des prix Apichatpong Weerasethakul, Nanni Moretti et Jacques Audiard –, le festival met en avant de nouveaux cinéastes encore jamais sélectionnés jusque là : Julia Ducournau, Sean Baker, Nadav Lapid encore Joachim Lafosse. On se réjouit aussi de voir dans la liste le nouveau métrage du très rohmérien Ryusuke Hamaguchi qui nous avait enchanté en 2018 avec Asako I&II. Sean Penn fera aussi son retour, 5 ans après la présentation désastreuse de The Last Face.

A noter enfin que le torchon brûle toujours entre Cannes et Netflix. On attendait le film de Jane Campion en compétition, mais la condition du festival était que le film sorte en salle, tout en offrant la possibilité d’une sélection hors-compétition s’il sortait directement sur la plateforme du géant du streaming. Face à ce « pas d’exploitation, pas de compétition », Netflix a préféré tout simplement s’abstenir.

Rendez-vous les 7 et 8 juin pour l’annonce des sélections parallèles.

En compétition

“Un héros” – Asghar Farhadi

“Tout s’est bien passé” – François Ozon

“Tre piani” – Nanni Moretti

“Titane” – Julia Ducournau

“The French Dispatch” – Wes Anderson

“Red Rocker” – Sean Baker

“La Fièvre de Petrov” – Kirill Serebrennikov

“France” – Bruno Dumont

“Nitram” – Justin Kurzel

“Memoria” – Apichatpong Weerasethakul

“Lingui” – Mahamat-Saleh Haroun

“Les Olympiades” – Jacques Audiard

“Les Intranquilles” – Joachim Lafosse

“La Fracture” – Catherine Corsini

“Compartment No 6” – Juho Kuosmanen

“Julie (en 12 chapitres)” – Joachim Trier

“Haut et fort” – Nabil Ayouch

“Le Genou d’Ahed” – Nadav Lapid

“Drive My Car” – Ryusuke Hamaguchi

“Benedetta” – Paul Verhoeven

“Bergman Island” – Mia Hansen-Løve

“Annette” – Leos Carax

“L’Histoire de ma femme” – Ildikó Enyedi

“Flag Day” – Sean Penn

Hors compétition

“De son vivant” – Emmanuelle Bercot

“Stillwater” – Tom McCarthy

“The Velvet Underground” – Todd Haynes

“Emergency Declaration” – Han Jae-Rim

“Aline” – Valérie Lemercier

“BAC Nord” – Cédric Jimenez

Cannes Premières

“Evolution” – Kornél Mundruczó

“Tromperie” – Arnaud Desplechin

“Cette musique ne joue pas pour personne” – Samuel Benchetrit

“Cow” – Andrea Arnold

“Mothering Sunday” – Eva Husson

“Serre-moi fort” – Mathieu Amalric

“In Front of Your Face” – Hong Sang-Soo

“Val” – Ting Poo et Leo Scott

Séances spéciales

“The Year of the Everlasting Storm” – film à sketchs avec Jafar Panahi, Anthony Chen, Malik Vitthal, Laura Poitras, Dominga Sotomayor, David Lowery et Apichatpong Weerasethakul

“Cahiers noirs” – Shlomi Elkabetz

“Le Marin des montagnes” – Karim Aïnouz

“H6” – Yé Yé

“Jane par Charlotte” – Charlotte Gainsbourg

“JFK Revisited: Through the Looking Glass” – Oliver Stone

Un certain regard

“Un monde” – Laura Wandel 

“The Innocents” – Eskil Vogt

“After Yang” – Kogonada

“Commitment Hasan” – Hasan Semih Kaplanoglu

“Noche de Fuego” – Tatiana Huezo

“Lamb” – Valdimar Jóhannsson

“House arrest” – Alexey German Jr.

“Blue Bayou” – Justin Chon

“Moneyboys” – C. B. Yi

“Freda” – Gessica Généus

“Bonne mère” – Hafsia Herzi

“Women Do Cry” – Mina Mileva et Vesela Kazakova

“La Civil” – Teodora Ana Minhai

“Unclenching the Fists” – Kira Kovalenko

“Et il y eut un matin” – Eran Kolirin