Floating Points embarque Pharoah Sanders le temps d'un album épique
Impulsée par le label Luaka Bop, la collaboration entre Floating Points - Sam Shepherd pour les intimes - et le saxophoniste de renom Pharoah Sanders entérine ses promesses. Le long format, qui paraîtra au printemps, contient une unique piste...
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Impulsée par le label Luaka Bop, la collaboration entre Floating Points - Sam Shepherd pour les intimes - et le saxophoniste de renom Pharoah Sanders entérine ses promesses. Le long format, qui paraîtra au printemps, contient une unique piste de 46 minutes qui se déploie au gré de textures électroniques éclaboussées de jazz et de musique classique. En neuf mouvements, le morceau fait des allers-retours entre composition et improvisation.
Mariage électro-jazz
Les routes de Floating Points et Pharoah Sanders auraient pu ne jamais se croiser. D’un côté, Sam Shepherd a fracassé le paysage électronique actuel avec deux excellents albums - dont Crush, le dernier paru en 2019 -, de l’autre, Pharoah Sanders s’est bâti une carrière aux côtés des plus grands tels que John Coltrane. L’étincelle impromptue ne pouvait que s’embraser.
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“Nous sommes tous les deux des chercheurs” confie Floating Points dans un communiqué. “Nous cherchons toujours une musique qui peut nous emmener plus loin. Il y a quelque chose avec le saxophone avec la façon dont il amplifie la respiration de celui qui en joue et qui vous donne l’impression que vous êtes à l’intérieur de son corps. En entendant Pharoah jouer sur cette pièce, c’était comme si l’instrument était une extension de son corps, un mégaphone pour son âme.”
Le London Symphony Orchestra en special guest
Pour peaufiner leur projet, les deux musiciens ont engagé le London Symphony Orchestra dans leur épopée planante. Cet été 2020 dans le studio de George Martin à Londres, l’enregistrement inédit s’est fait autour de 100 micros en une seule prise et dans le respect des règles de distanciation sociale. “Le son de cet orchestre jouant avec autant d’espace entre les musiciens était une manifestation sonore de ces temps étranges que nous vivons” se souvient Shepherd dans un communiqué. “C’était ample et impressionnant et une fois que je les ai entendus jouer, c’était comme si j’avais trouvé la dernière pièce du puzzle”. Ça promet !
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