Florence Parly répond à Marine Le Pen après son soutien à la tribune d'ex-militaires

ARMÉES - La réaction du gouvernement était attendue depuis deux jours, elle a fini par intervenir ce dimanche 25 avril dans la soirée par l’intermédiaire de Florence Parly. La ministre des Armées est devenue la 1ère membre du gouvernement à...

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La ministre des Armées, Florence Parly, a attaqué Marine Le Pen ce dimanche 25 avril, après que la présidente du RN a salué la tribune polémique de généraux dans

ARMÉES - La réaction du gouvernement était attendue depuis deux jours, elle a fini par intervenir ce dimanche 25 avril dans la soirée par l’intermédiaire de Florence Parly. La ministre des Armées est devenue la 1ère membre du gouvernement à répondre au texte de Marine Le Pen et à la tribune signée par d’anciens militaires dans Valeurs actuelles le 23 avril dernier. 

Dans leur écrit, ces derniers agitaient le spectre d’une “guerre civile” à venir, dont les “milliers de morts” seraient la “responsabilité” des dirigeants actuels. Ils appelaient aussi “leurs camarades d’active” à “intervenir” pour mettre fin au “laxisme” du gouvernement. Un pouvoir en place qui était d’ailleurs menacé à plusieurs reprises et de manière plus ou moins directe tout au long du document. 

Une tribune incendiaire, à laquelle Marine Le Pen a décidé de répondre par un soutien dans les colonnes du même journal d’extrême droite, assurant aux signataires “partager” leur “affliction” et les appelant à la “rejoindre dans la bataille pour la France”. 

Soixante ans jour pour jour après le “putsch d’Alger” (une tentative de coup d’État menée contre le président Charles de Gaulle par des militaires partisans de l’Algérie française en 1961), la double publication de Marine Le Pen et des généraux faisait donc figure, aux yeux d’une partie de la classe politique, d’écho inquiétant voire de texte “séditieux” de la part de la Grande muette. 

“Méconnaissance de l’institution militaire”

Dans une série de messages publiés sur Twitter, la ministre des Armées a répondu en fustigeant entre autres la “méconnaissance grave de l’institution militaire” qui transparaît selon elle des lignes commises par Marine Le Pen. D’après Florence Parly, la présidente du Rassemblement national omet ainsi les principes de “neutralité et loyauté” qui “guident l’action des militaires vis-à-vis du politique”. 

Par ses mots et son désir de voir une partie de l’armée française la rejoindre (même si nombre des signataires de la tribune ont été radiés à cause de leurs activités politiques ou sont à la retraite), Marine Le Pen chercherait donc à “affaiblir notre outil militaire et donc la France”, selon Florence Parly. Et la ministre de tonner: ”Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France et protéger les Français.” 

Une 1ère réaction davantage centrée sur la personne de Marine Le Pen, donc, d’autant que Florence Parly assure que la tribune est “uniquement signée par des militaires à la retraite, qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées et ne représentent qu’eux-mêmes” (certains des signataires font partie de la “deuxième section”, c’est-à-dire de la réserve). 

À voir désormais si d’autres membres de l’exécutif réagissent à leur tour aux textes publiés dans “VA”, comme l’ont réclamé tout au long du week-end plusieurs personnalités politiques de gauche. 

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