Florent Manaudou critique sur la France aux JO de Paris : "On n'est pas un pays de...
Il aura eu un rôle fondamental dans le bon déroulé des Jeux Olympiques 2024 de Paris. Florent Manaudou, attendu sur 50 mètres de nage libre, a été porteur de la flamme olympique à l'arrivée de la flamme à Marseille. Puis, il sera porte-drapeau...
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Il aura eu un rôle fondamental dans le bon déroulé des Jeux Olympiques 2024 de Paris. Florent Manaudou, attendu sur 50 mètres de nage libre, a été porteur de la flamme olympique à l'arrivée de la flamme à Marseille. Puis, il sera porte-drapeau aux côtés de Mélina Robert-Michon.
Florent Manaudou se dit déçu de la politique sportive de la France
Le nageur, déjà champion olympique, est ainsi un des sportifs les plus exposés pour ces Jeux. Mais pour le frère de Laure Manaudou, cette compétition internationale sera la dernière, comme il le confiait à nos confrères du Monde. Il explique attendre "une fin en apothéose et de pouvoir profiter avec le public français. En natation, on n’a pas eu la chance d’avoir de grands championnats du monde ou d’Europe en France, donc ce sera la 1ère… et la dernière fois pour moi je pense. J’ai hâte". Mais le sportif est très critique quant à la politique en matière de sport de la France. En effet, il n'a pas hésité à critiquer l'absence de mesures pour encourager les enfants à pratiquer et favoriser l'émergence de sportifs de haut niveau.
Le nageur très critique sur la mentalité française
"On aura des beaux résultats parce qu’on est à la maison, mais on n’est pas un pays de sport, malheureusement", lance-t-il. Pour exprimer sa façon de voir les choses, Florent Manaudou fait une comparaison avec les Américains : "Aux États-Unis, le sport est une fête, c’est une autre mentalité. En France, c’est un peu 'sois bon dans tes études, et si c’est le cas, tu feras un petit peu de sport', alors que le sport, c’est quelque chose qui peut t’élever en tant qu’être humain et dans la société aussi. Je vois ça au même titre que la culture, l’art, etc". Des confidences à cœur ouvert pour celui qui se dit déçu de la mentalité des Français face aux activités sportives.
La France en retard face aux autres pays ?
Son avis est bien tranché : "Je ne dirais pas que le sport est encore méprisé, mais on est un pays culturel, latin, classique quoi. Quand je vois ce que les Australiens, les Anglais, les Américains ou les Canadiens mettent en place au niveau des infrastructures, les budgets qu’ils allouent au sport…". En réalité, pour Florent Manaudou, les politiques n'investissent pas assez dans le sport : "Nous, c’est un choix politique. À partir du moment où on fait un choix politique, on ne peut pas se dire 'je vais être 1er' en mettant moins d’argent [qu’ailleurs]… On aura les résultats à la hauteur de nos investissements financiers, matériels, etc."