"Frais et local", la plateforme pour trouver des produits frais et locaux près de chez soi
ALIMENTATION - Une plateforme nationale, lancée ce mardi 12 janvier par le ministère de l’Agriculture et les Chambres d’agriculture, recense plus de 8.000 exploitations et points de vente permettant de se fournir directement en produits fermiers,...
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ALIMENTATION - Une plateforme nationale, lancée ce mardi 12 janvier par le ministère de l’Agriculture et les Chambres d’agriculture, recense plus de 8.000 exploitations et points de vente permettant de se fournir directement en produits fermiers, et éventuellement “réconcilier” agriculteurs et citadins: fraisetlocal.fr.
Il y a une “impérieuse nécessité de réconciliation entre les mondes ruraux, le monde urbain, et entre les Français et leur agriculture”, a affirmé le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie, lors de la présentation de ce site.
Parce qu’il n’y a rien de mieux pour la santé que les produits frais et les produits locaux, https://t.co/YwL4sGPJhm, c’est un accès facile aux producteurs à côté de chez soi. pic.twitter.com/LBaRmxWPX5
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) January 12, 2021
Lancé dans une promotion de la consommation de “produits frais, produits locaux”, le ministre souhaite que cette initiative permette ”à chacun de se rendre compte du visage qui est caché derrière ses aliments”, en allant directement se fournir chez un agriculteur, dans un magasin de producteurs ou un drive fermier.
Un engouement accru pour les circuits courts durant le covid-19
Le site agrège pour l’heure, selon le ministère, le réseau “Bienvenue à la ferme”, piloté par les Chambres d’agriculture, celui de l’enseignement agricole, dont les établissements mettent en vente le fruit de leur travail, ainsi que celui de l’association française d’agriculture urbaine professionnelle (AFAUP).
“L’objectif est d’accueillir toutes celles et ceux qui le souhaitent”, a souligné Julien Denormandie.
Le président des Chambres d’agriculture, Sébastien Windsor, espère “que ce soit demain la plateforme de référence du click and collect ou du recensement du circuit court, et qu’on ne laisse pas la place à d’autres plateformes étrangères (pour) faire ça chez nous”.
L’enjeu étant, selon lui, d’éviter que le consommateur ne se perde parmi la multitude d’initiatives et de plateformes qui ont fleuri sur fond d’engouement envers les circuits courts, accentué par les confinements décrétés contre le covid-19.
Les populations urbaines ont des “voisins” agriculteurs
Parmi les exploitations recensées, celle de Jean-Marie Lenfant, à la tête d’une ferme céréalière de l’Eure, à moins de 100 kilomètres de Paris. Il produit sa propre huile de colza ou de tournesol, ainsi que de la farine de blé et de sarrasin.
Après le deuxième confinement, “on a gardé quelques clients qui ont découvert que leur voisin était agriculteur”, sourit-il lors d’un échange avec l’AFP. Les circuits courts représentent désormais jusqu’à la moitié de son chiffre d’affaires, ce qui lui a permis de mieux faire face quand la restauration a arrêté de passer commande à cause du covid-19.
La transformation et la vente directe des produits de la ferme sont “plus qu’un complément de revenu, je ne peux plus m’en passer”, souligne l’agriculteur, remarquant que “ce n’était pas inné” pour le monde agricole “d’aller vers le consommateur”.
S’estimant chanceux d’être situé “en grande banlieue parisienne” avec son vivier de consommateurs, il juge important que la plateforme mette aussi en avant “des collègues” partout en France “qui font des escargots, du lapin, des châtaignes... qui sont dans de gros ennuis” avec la crise.
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