France-Ukraine, répétition générale avant l'Euro et première marche vers le Qatar

FOOTBALL - Remettre le bleu de chauffe. Quatre mois après son dernier rassemblement et moins de trois avant l’Euro, l’équipe de France de football s’attaque à un programme chargé: trois matches qualificatifs pour le Mondial-2022 au Qatar à...

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Antoine Griezmann félicité par Kylian Mbappé après son but en match amical contre l'Ukraine au Stade de France, le 7 octobre 2020.

FOOTBALL - Remettre le bleu de chauffe. Quatre mois après son dernier rassemblement et moins de trois avant l’Euro, l’équipe de France de football s’attaque à un programme chargé: trois matches qualificatifs pour le Mondial-2022 au Qatar à disputer en huit jours. En cause, la pandémie de Covid-19 qui a bouleversé le calendrier et imposé cet enchaînement éreintant. Première étape ce mercredi 24 mars contre l’Ukraine, au Stade de France. 

“Je ne vous cache pas qu’en termes d’organisation, les trois matches, les deux matches à l’extérieur, cela amènent des complications supplémentaires”, a déploré Didier Deschamps lundi en visioconférence de presse. Le sélectionneur a misé sur la stabilité en convoquant 26 habitués de la sélection, à quelques semaines de dévoiler sa liste des 23 pour l’Euro-2020 (reporté au 11 juin prochain). Et insiste sur l’importance de “la récupération” pour s’attaquer à ce marathon en forme de répétition générale.

D’abord l’Ukraine donc, que les Bleus avaient balayé en amical en octobre dernier (7-1) dans un contexte bien particulier. Un match qui n’aura rien d’une promenade de santé, a rappelé Didier Deschamps lundi en évoquant “un adversaire direct”, “une très bonne équipe”. D’autant que ses joueurs, s’ils ont évité les grosses blessures, font face à une “fatigue physique et mentale”. Plusieurs éléments phares, à l’image de Kylian Mbappé, Antoine Griezmann ou encore Paul Pogba, auront eu tout juste trois jours pour se remettre de leur dernier match, joué dimanche.

Paris - Nur-Sultan - Sarajevo - Paris

Après l’Ukraine, la suite de la série ne s’annonce pas plus reposante: la deuxième rencontre, prévue à Nur-Sultan au Kazakhstan dimanche, contre une équipe que les Bleus n’ont jamais affrontée, nécessite un interminable trajet de plus de six heures d’avion, avec un décalage horaire de cinq heures, un terrain synthétique à l’arrivée et des températures négatives attendues. “Un périple”, de l’aveu même de Deschamps. 

Le troisième match, mercredi 31 mars à Sarajevo contre la Bosnie-Herzégovine, que les Bleus rejoindront directement depuis le Kazakhstan au terme d’un autre long voyage, n’a rien non plus d’un déplacement confortable avec de nouveau plusieurs milliers de kilomètres à parcourir. Si les voyages forment la jeunesse, reste à espérer qu’ils forment aussi les (futurs) champions d’Europe.

Périlleux déplacements, tests PCR réguliers, défis logistiques... Les ingrédients de mars ressemblent en effet à ceux de juin. Car l’Euro, toujours prévu dans douze villes d’Europe, imposera une grande faculté d’adaptation aux Français si son format est maintenu par l’UEFA. Au programme à ce stade: un match à Munich contre l’Allemagne, puis deux à Budapest contre la Hongrie et le Portugal, le tout en huit jours. 

“Le mot d’ordre, c’est s’adapter”, répète Didier Deschamps régulièrement. Ce stage intensif de printemps pourrait être un bon exercice grandeur nature pour les Bleus. Car si le Qatar se profile encore de loin, ces échéances européennes approchent à grands pas.

À voir également sur Le HuffPost: La Team Autremonde, l’équipe de foot (re)venue de loin