François Grosdidier, maire de Metz, mis en examen pour "détournement de fonds publics"
JUSTICE - Un scénario prévisible. L’actuel maire de Metz (Moselle), François Grosdidier, a été mis en examen ce lundi 19 avril pour “prise illégale d’intérêts” et “détournement de fonds publics” rapporte Le Républicain Lorrain. Une décision...
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JUSTICE - Un scénario prévisible. L’actuel maire de Metz (Moselle), François Grosdidier, a été mis en examen ce lundi 19 avril pour “prise illégale d’intérêts” et “détournement de fonds publics” rapporte Le Républicain Lorrain. Une décision de justice motivée par les plaintes de ses “adversaires obsessionnels” selon lui.
La Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Nancy a décidé de mettre en examen le président de Metz Métropole à la suite d’un non-lieu pour “prise illégale d’intérêt” et “détournement de fonds publics” en février 2019, souligneFrance 3 Grand-Est.
L’affaire s’enclenche dès 2013. À l’époque, Philippe Mousnier, adversaire de Grosdidier aux élections régionales et départementales de 2011, dépose plainte. Il l’accusait alors d’avoir subventionné, en 2009, sur sa “réserve causementaire” (un ensemble de subventions accordées par l’Assemblée nationale pour aider des projets locaux, supprimée en 2018, NDLR), Valeur Écologie, une association écologique dont l’actuel maire de Metz était à la tête.
Après s’être heurté à un non-lieu en 2017, Philippe Mousnier revient à la charge et décide de se pourvoir en cassation avec l’association anticorruption Anticor. Le dossier est alors envoyé à Nancy, où une nouvelle information aboutit à cette mise en examen.
“J’attends sereinement la suite”
L’ancien député UMP ne semble pas s’inquiéter par cette procédure judiciaire. Selon lui, cette nouvelle plainte vient simplement s’ajouter à une liste déjà bien fournie.
Une série de plaintes dont l’homme politique est la cible depuis plus de 15 ans, explique France 3 Grand-Est. “J’attends sereinement la suite. Le harcèlement juridique de ces adversaires obsessionnels depuis 20 ans m’a fait vivre pendant 15 ans “en examen” sans m’empêcher de travailler au bien commun”, assure François Grosdidier.
Pour l’actuel maire de Metz cette mise en examen, accompagnée des plaintes passées, ”[ont] le grand mérite de prouver [qu’il] ne [s’est] jamais mis indûment un euro dans la poche.” Une déclaration à vérifier par la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Nancy.
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