François Hadji-Lazaro, héraut du rock alternatif français, est mort

C’est par l’entremise de son ami Stef Gotkovski que nous avons appris la nouvelle, confirmée par sa maison de disques Universal Music, du décès de François Hadji-Lazaro, samedi 25 février, à l’âge de 66 ans. Membre fondateur du groupe Pigalle...

François Hadji-Lazaro, héraut du rock alternatif français, est mort

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

C’est par l’entremise de son ami Stef Gotkovski que nous avons appris la nouvelle, confirmée par sa maison de disques Universal Music, du décès de François Hadji-Lazaro, samedi 25 février, à l’âge de 66 ans.

Membre fondateur du groupe Pigalle et leader des Garçons bouchers, Hadji-Lazaro était une figure incontournable du rock alternatif en France, en groupe ou en solo, notamment connu pour ce morceau souvent fredonné lors de nos errances à la lisière des IXe et XVIIIe arrondissements parisiens, Dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs.

Pièce maîtresse du rock alternatif français

François Hadji-Lazaro, né le 22 juin 1956 à Paris, a commencé la musique très tôt, propulsé à l’adolescence dans un 1er groupe nommé Pénélope. Instituteur, il participe néanmoins activement à la révolution punk et se lance définitivement dans le racket de la musique au début des années 1980 avec le groupe qu’il forme, Pigalle.

Il fréquente très vite la fine fleur du rock alternatif d’alors, des Wampas à Manu Chao (avec qui il jouera au sein de Los Carayos), en passant par Bérurier Noir, et passe du quai du métro aux salles de concert. En parallèle de Pigalle, il anime une autre formation rock, Les Garçons bouchers, puis monte la structure indépendante Boucherie Production, qui servira de base arrière au rock alternatif en France (et sortira le 1er Mano Negra).

Satirique, poétique, réaliste, contestataire, François Hadji-Lazaro use de son attirail de barde musette-punk avec une dégaine de skinhead et s‘impose en figure tutélaire et incontournable de la scène rock parisienne. Il se lancera aussi en solo et on le croisera par ailleurs au cinéma, notamment chez Jean-Pierre Jeunet (La Cité des enfants perdus).