François Rebsamen tire à boulets rouges sur le Parti socialiste

POLITIQUE - Il y avait longtemps que les socialistes n’avaient pas exposé au grand jour leurs divisions. Ce dimanche 16 mai, dans un entretien au Journal du Dimanche, François Rebsamen, maire de Dijon, n’y va pas par quatre chemins.″J’ai mal...

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Le maire PS de Dijon, François Rebsamen, en décembre 2019

POLITIQUE - Il y avait longtemps que les socialistes n’avaient pas exposé au grand jour leurs divisions. Ce dimanche 16 mai, dans un entretien au Journal du Dimanche, François Rebsamen, maire de Dijon, n’y va pas par quatre chemins.

″J’ai mal à mon socialisme”, déclare le responsable politique proche de François Hollande, à propos de la stratégie de son parti pour les régionales des 20 et 27 juin prochains. À ses yeux, ni l’union avec les écologistes qu’il considère comme “radicaux” n’est une bonne chose -“ces accords sont un pas important vers l’effacement du Parti socialiste”-, ni la stratégie de se présenter de manière autonome, comme en Île-de-France.

Quand je regarde ce qui se passe en Île-de-France, je suis atterréFrançois Rebsamen, maire de Dijon

“Quand je regarde ce qui se passe en Île-de-France, je suis atterré. Je ne me reconnais pas du tout dans la candidature d’Audrey Pulvar”, lance-t-il dans les colonnes du JDD, sans concession. “Je ne vois pas de convictions socialistes affirmées et je ne comprends pas qu’elle puisse être notre tête de liste”, fustige-t-il encore, sans doute en référence à la polémique suscitée après les propos sur les réunions non mixtes de l’ex-journaliste.

“La direction du PS est inexistante. C’est d’une tristesse absolue”, poursuit l’ancien éléphant qui a souvent été critique envers la stratégie d’Olivier Faure. “Elle gère dans son coin le déclin, en criant: “Union, union, union!” Mais à part courir derrière les écologistes, côté stratégie, c’est le néant”, déplore l’édile qui prévient: “Nous n’entendons que des critiques du quinquennat précédent. Mais attention à ne pas renier notre histoire”.

“Il n’y a pas de gêne à faire des alliances contre l’extrême droite”

“Les partis de gouvernement, y compris le Parti socialiste, sont à la peine. On se demande même s’ils existent encore... On ne voit pas de projet”, conclut le maire de Dijon.

Dans cet entretien, il redit qu’il n’hésitera pas une seconde à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen en 2022 et appelle son parti à faire des fusions de listes, y compris avec LREM, au second tour des élections régionales pour faire barrage au RN: “Entre les deux tours, j’appelle cet arc républicain à fusionner, et non les socialistes à se retirer (...) Il n’y a pas de gêne à faire des alliances contre l’extrême droite”.

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