Future Islands poursuit son rêve synthpop, porté par son chanteur magnétique

Pour ce quatuor issu de Baltimore, la musique semble être un mode d’expression crucial, que rien ne pourrait remplacer – presque une religion que leur chanteur et parolier, l’ondulant Samuel T. Herring, se charge de communiquer au public façon...

Future Islands poursuit son rêve synthpop, porté par son chanteur magnétique

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Pour ce quatuor issu de Baltimore, la musique semble être un mode d’expression crucial, que rien ne pourrait remplacer – presque une religion que leur chanteur et parolier, l’ondulant Samuel T. Herring, se charge de communiquer au public façon prédicateur, avec une force de conviction puissante qui se nourrit de l’énergie de celles et ceux qui l’écoutent avec ferveur.

Chez Future Islands, la synthpop devient donc sainte pop, l’idée d’une pop music à caractère sacré, qui se partage comme une communion. Cet élan fédérateur n’étouffe pas pour autant les penchants expérimentaux du groupe, et c’est tant mieux.

Un écho de cathédrale contrebalancé par une basse chaleureuse

Aussi à l’aise avec les machines qu’avec des instruments palpables, les quatre compères ont pris tout leur temps pour peaufiner les douze morceaux de People Who Aren’t There Anymore.

Plus posé, moins dans l’emphase, ce nouveau chapitre d’une carrière entamée en 2006 montre toute la minutie dont ces Américains sont capables, choisissant avec soin le son de tel synthé pour refléter telle émotion, pesant chaque mot, parvenant à créer un écho de cathédrale contrebalancé par une basse chaleureuse pour un chaud-froid agréable.Un instrument, en particulier, se détache du lot : la voix cuivrée de Samuel T. Herring, tour à tour suave et rugueuse, qui explique des tranches de vie toujours touchantes, qu’elles soient réelles ou imaginaires.

Ses talents d’acteur ont trouvé un nouvel exutoire dans la série The Changeling, disponible depuis septembre sur Apple TV+, mais c’est bien en protagoniste de Future Islands qu’on le préfère, d’autant plus en concert. Dans un communiqué accompagnant le single The Tower, Jonathan van Tulleken, qui en a réalisé le clip, le décrit en ces termes :

“Quiconque a déjà vu Sam sur scène changer d’apparence dans tout son corps et sa voix, de la tendresse la plus poignante à la férocité la plus fantastique, sait qu’il est un performeur vraiment magnétique.” Même sans les images, on visualise tout à fait sa silhouette et son visage en écoutant ce nouvel album prenant, dont le titre fait référence aux “personnes qui ne sont plus là” et nous incite en retour à chérir la vie à l’unisson.

People Who Aren’t There Anymore (4AD/Wagram). Sortie le 26 janvier.