Gabriel Matzneff ne comparaitra pas pour apologie de pédocriminalité
PÉDOCRIMINALITÉ - Un vice de procédure. Selon nos confrères de 20 minutes, Gabriel Matzneff ne comparaîtra pas devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour “apologie de la pédocriminalité”. La demande de l’association L’Ange...
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PÉDOCRIMINALITÉ - Un vice de procédure. Selon nos confrères de 20 minutes, Gabriel Matzneff ne comparaîtra pas devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour “apologie de la pédocriminalité”. La demande de l’association L’Ange bleue, qui lutte contre la pédocriminalité, a finalement été jugée “nulle” ce vendredi 21 mai pour vice de procédure, indique l’avocat de l’écrivain au site d’informations. Ce dernier ne sera donc pas convoqué à la fin du mois de septembre comme il était prévu.
L’association avait lancé cette procédure en janvier 2020, peu après la parution du livre de Vanessa Springora, Le consentement, dans lequel elle met en cause l’écrivain pour ses relations avec des mineurs et décrit aussi l’emprise que l’auteur alors âgé de 50 ans a eu sur elle alors qu’elle avait 14 ans.
L’association estimait de son côté dans sa citation à comparaître que “Gabriel Matzneff a toujours cherché à normaliser la pédophilie, racontant ses aventures avec des mineurs dans ses ouvrages et autres publications”.
Une citation directe permet à une victime notamment de convoquer directement l’auteur présumé devant le tribunal, sans qu’une enquête préalable ne soit menée. C’est alors à la victime de collecter les preuves de culpabilité.
Finalement selon 20 minutes, l’association étant “domiciliée en banlieue parisienne avec un avocat inscrit au barreau de Rouen en Seine-Maritime”, elle “ne pouvait pas faire citer l’écrivain devant le tribunal de Paris”. L’avocat de Gabriel Matzneff, Emmanuel Pierrat, s’est dit auprès de nos confrères “satisfait que l’état de droit l’emporte sur le tribunal des tweets et de la morale”.
L’écrivain reste néanmoins visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris au lendemain de la parution du livre de Vanessa Springora, pour “viols commis sur mineur” de moins de 15 ans.
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