Georges Tron: le gouvernement ouvre la voie à une révocation
GEORGE TRON - Le gouvernement travaille sur “les conditions” de la révocation de Georges Tron, maire LR de Draveil (Essonne) actuellement emprisonné, a indiqué ce mercredi 12 mai le porte-parole du gouvernement en expliquant que les dossiers...
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GEORGE TRON - Le gouvernement travaille sur “les conditions” de la révocation de Georges Tron, maire LR de Draveil (Essonne) actuellement emprisonné, a indiqué ce mercredi 12 mai le porte-parole du gouvernement en expliquant que les dossiers sur lesquels Éric Dupond-Moretti a eu à intervenir en tant qu’avocat étaient “gérés par Matignon”.
“Sur la question de George Tron, ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a un travail en cours pour regarder les conditions dans lesquelles cette révocation pourrait se faire ou pas, il y a des enjeux juridiques”, a indiqué Gabriel Attal lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres.
“Je ne peux pas vous annoncer de décisions prises mais j’espère pouvoir revenir vers vous, en tout cas, avec des explications, le cas échéant une décision”, a-t-il ajouté.
“Tout ministre peut représenter le gouvernement pour s’exprimer”
Interrogé sur le fait que le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ait été autorisé à répondre en mars devant le causement à une question concernant la révocation de George Tron alors qu’il a été son avocat, Gabriel Attal a expliqué: “Sur tous les sujets sur lesquels Éric Dupond-Moretti a eu à intervenir en tant qu’avocat il y a un déport dans les décisions et dans les travaux préparatoires auprès du Premier ministre. Il y a un certain nombre de sujets qui sont gérés par Matignon”.
Mais, a-t-il justifié, “un ministre, un membre du gouvernement s’exprime aux questions d’actualité au gouvernement pour relayer une position, c’est le travail classique du gouvernement et vous savez que tout ministre peut représenter le gouvernement pour s’exprimer”.
Gérer une ville depuis la prison
Après un feuilleton judiciaire de dix ans et un acquittement en 1ère instance, Georges Tron a été condamné en appel en février à cinq ans de prison dont trois ferme pour viol et agressions sexuelles sur une ancienne collaboratrice à la mairie, assortis de six ans d’inéligibilité.
Mais deux mois après cette condamnation suspendue par un pourvoi en cassation dont l’ancien député et secrétaire d’Etat attend l’issue, l’opposition et les associations féministes critiquent son “omniprésence” à la tête de la mairie, alors qu’il est incarcéré à la prison de la Santé à Paris.
“C’est une bonne nouvelle que le gouvernement se penche enfin sur la demande du collectif et de l’opposition, c’est une honte qu’un homme condamné pour viol continue de diriger une ville”, a réagi auprès de l’AFP François Guignard, à la tête du groupe d’opposition Draveil Transition.
Richard Privat, 1er adjoint et remplaçant du maire “empêché” n’a pas souhaité réagir, assurant qu’il “continue à travailler quotidiennement avec Georges Tron par téléphone”.
L’ex-secrétaire d’État (2010-2011) dirige la ville de Draveil, de 30.000 habitants sur la rive droite de la Seine, depuis plus de 25 ans. Il a été réélu à plus de 64% lors des élections municipales en 2020.
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