“Gigi’s recovery”, un deuxième album entre ciel et terre pour The Murder Capital

Hantée, crépusculaire, bercée d’une noirceur post-punk lui permettant de rivaliser avec les plus grands noms du genre, la musique de The Murder Capital prend aux tripes, remue, sidère. Mais serait-elle tout à fait la même sans la voix de James...

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Hantée, crépusculaire, bercée d’une noirceur post-punk lui permettant de rivaliser avec les plus grands noms du genre, la musique de The Murder Capital prend aux tripes, remue, sidère. Mais serait-elle tout à fait la même sans la voix de James McGovern ? Non content de coucher sur le papier une poésie hallucinée, le charismatique leader du quintet irlandais incarne ses textes avec une puissance émotionnelle rare. Baryton habité, capable d’aller chercher des notes d’outre-tombe, McGovern scande parfois plus qu’il ne chante, répète les mots comme des mantras, matraque tel un pasteur possédé par les ombres. Et que le résultat est beau sur Crying ou Ethel, deux morceaux qui mettent en lumière l’aisance du groupe à maîtriser les montées en puissance, souffler le froid le plus saisissant puis le chaud le plus brûlant sur des coulées de guitares incandescentes.

Écrit pendant deux ans alors que la pandémie de Covid-19 coupait les membres du groupe de leur routine habituelle et de leurs proches, Gigi’s Recovery narre la folie des confinements (Return My Head) puis le retour progressif à la vie. En découle un album tout en contrastes qui dévoile les Irlandais sous un nouveau jour (A Thousand Lives, We Had to Disappear et surtout Only Good Things dont le refrain résonne comme un cri du cœur – “Show me to think/Only good things/How it’s beautiful”). Un jour où la lumière a finalement repris sa place.

Gigi’s Recovery (Human Season Records). Sorti depuis le 20 janvier.
Concert le 11 février à Strasbourg (La Laiterie) et le 13 à Paris (Trabendo).