Gilles Le Gendre signalé à la justice par Rachida Dati pour "harcèlement"
Gilles Le Gendre photographié à l'Élysée en février (illustration)POLITIQUE - Une nouvelle affaire qui pourrait embarrasser la Macronie? Ce mercredi 1er juin, Le Parisien et le Canard enchaîné dévoilent que la maire du 7e arrondissement de...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
POLITIQUE - Une nouvelle affaire qui pourrait embarrasser la Macronie? Ce mercredi 1er juin, Le Parisien et le Canard enchaîné dévoilent que la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, a signalé le 30 mai à la Procureure de Paris Laure Beccuau, en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale, des accusations de harcèlement moral et sexuel visant le député LREM Gilles Le Gendre.
Après que son entourage a dénoncé dans le quotidien une “pure calomnie”, le député annonce déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.
L’ancienne ministre de la Justice appuie son courrier sur un article de Mediapart relayant des accusations ayant circulé en interne, du temps où l’intéressé briguait la présidence du groupe LREM à l’Assemblée (courant 2019), et selon lesquelles il aurait eu un comportement inapproprié à l’égard d’une collaboratrice.
Pourquoi Dati a saisi la justice
Autre source qui motive le courrier de Rachida Dati, un texte publié sur Facebook par le controversé député des Français de l’étranger Joachim Son Forget (passé de LREM à Reconquête!). Dans ce billet publié le 28 mai, l’élu habitué aux polémiques ne s’embarrasse pas de conditionnel.
“La vérité doit enfin éclater. Elle a été étouffée en donnant des postes à ceux qui devaient se taire et en changeant le chef de file des députés en marche.
Je connais tous les détails. J’ai des noms et des témoins. Aucun journaliste n’a repris mes déclarations dans la presse écrite à chaque fois que j’ai tenté de le dénoncer”, écrit le député.
Dans son courrier à la procureure de Paris, Rachida Dati estime que “cet état de fait interroge sur la non-dénonciation de délit de la part du groupe dont Gilles Le Gendre était le président et dont il avait connaissance - voire de crimes si les limites du harcèlement avaient été franchies”. Raison pour laquelle elle considère que ces mises en cause “paraissent devoir justifier d’une enquête tout particulièrement au vu de la gravité des faits, de la qualité de leurs auteurs présumés et de l’enceinte institutionnelle où ils se seraient produits”.
Quand Le Gendre évoquait “un épisode lamentable”
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, Gilles Le Gendre accuse l’élue parisienne de relancer “la rumeur ayant servi à une manipulation grossière pour tenter d’empêcher [son] élection à la tête du groupe La République en Marche en septembre 2018”. Des rumeurs qui “ont fait l’objet des vérifications nécessaires”, selon le député de Paris, qui rappelle n’avoir fait l’objet d’aucune accusation formelle ni d’aucune plainte.
“Peu après mon élection, j’ai choisi de clore cet épisode lamentable en l’évoquant publiquement devant mes collègues, en toute transparence. Un an plus tard, ceux-ci m’accordaient à nouveau leur confiance”, poursuit Gilles Le Gendre, qui voit dans les motivations “de cette témoin de moralité auto-proclamée” (Rachida Dati, NDLR) une volonté de le déstabiliser en vue des élections législatives, l’ancien journaliste étant candidat à sa réélection dans la circonscription comptant le 7e arrondissement de Paris.
“Dès lors que cette mise en cause devient publique et prend un tour politique manifeste, j’ai demandé à mon avocat d’engager des poursuites pour dénonciation calomnieuse contre celles et ceux qui y auront pris part”, prévient Gilles Le Gendre, affirmant que “nos concitoyens méritent mieux que cette campagne de caniveau”.
“Je sais que c’est remonté très haut dans la Macronie”, confiait en septembre 2019 au HuffPost un collaborateur bien informé, précisant que cet embryon de signalement avait ”été pris au sérieux”. Sans pour autant que des suites soient données ou des procédures lancées.
À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”