Gilles Le Gendre veut que Stanislas Guérini quitte son poste de patron de LREM

POLITIQUE - Le navire LREM n’en finit plus de tanguer. Alors que le parti macroniste traverse une véritable crise existentielle à la suite de la claque reçue aux élections régionales, les critiques fusent sur l’organisation du mouvement, atteignant...

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L'ancien président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, photographié dans l'hémicycle en juin 2019 (illustration) 

POLITIQUE - Le navire LREM n’en finit plus de tanguer. Alors que le parti macroniste traverse une véritable crise existentielle à la suite de la claque reçue aux élections régionales, les critiques fusent sur l’organisation du mouvement, atteignant fort logiquement son délégué général, Stanislas Guérini. 

Ce lundi 5 juillet, l’ancien patron des députés LREM à l’Assemblée, Gilles Le Gendre, a déclaré dans LeFigaro que l’heure était peut-être venue pour le patron de la formation présidentielle. ”À sa place, je partirais. Dans l’intérêt du mouvement, et le sien”, estime Gilles Le Gendre, ayant lui-même quitté son poste de président de groupe à l’été 2020 après une série de critiques sur sa façon de conduire les troupes macronistes au Palais Bourbon. 

Un épisode auquel le député de Paris fait allusion pour justifier sa position. “C’est d’ailleurs ce que j’ai fait moi-même quand, après deux ans et deux élections à la présidence du groupe LREM, j’ai considéré que je n’étais peut-être plus l’homme de la situation. Notre promesse originelle de pratiquer la politique autrement, c’est aussi ça!”, a poursuivi Gilles Le Gendre. 

Un patron par défaut? 

Dès le lendemain des scores catastrophiques de LREM aux élections régionales, de nombreux regards se sont tournés vers Stanislas Guérini, dont le mandat à la tête du parti court jusqu’à la fin de l’année 2021. Mais l’hypothèse de son départ anticipé divise en interne. Auprès du HuffPost, plusieurs cadres et élus LREM préféraient une refonte du mouvement au sacrifice automatique du soldat Guérini, sans pour autant accorder un satisfecit à l’actuel délégué général.

D’autres, à l’image du député de la Vienne Sacha Houlié, estimaient que ”ça ne vaut plus le coup” d’évincer le député de Paris de son poste, et que la décision aurait dû être prise après la débâcle des élections municipales à la rentrée 2020. On a connu plus chaleureux comme soutien. 

À voir également sur Le HuffPost: Candidate LREM voilée: face à la polémique, ces députés volent au secours de Guérini