Girl in Red dévoile un 1er album tubesque aux épines attachantes

Déjà presque trois ans que Marie Ulven traîne son statut de grand espoir de la pop, depuis une poignée de chansons urgentes et inusables, composées, enregistrées et balancées à la face du monde depuis son petit appartement dans le quartier...

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Déjà presque trois ans que Marie Ulven traîne son statut de grand espoir de la pop, depuis une poignée de chansons urgentes et inusables, composées, enregistrées et balancées à la face du monde depuis son petit appartement dans le quartier de Grünerløkka à Oslo. Une ascension si fulgurante, faite de concerts renversants, de tournées à guichets fermés et de streams par millions, qu’on en oublierait presque que la jeune femme de 22 ans n’avait, jusque-là, que deux EP à son actif. Pour ce 1er album, exit le bricolage lo-fi, place au blockbuster.

Sur If I Could Make It Go Quiet, la Norvégienne adapte le vieux rock pour une génération qui lui a depuis longtemps tourné le dos, en l’envisageant davantage comme une version electro voire en usant des mêmes armes que les tubes pop signés Max Martin ou Dr. Luke pour Katy Perry ou Britney Spears.

On ne monte plus un groupe en 2021 en branchant un ampli Marshall, mais en craquant ProTools ou Ableton Live, n’en déplaise aux gardiens du temple. Reste que, heureusement, les chansons de Marie Ulven se distinguent des hits formatés aux paroles façon livre de développement personnel. Dépression, solitude, frustrations sexuelles et émotionnelles d’une vie de plans cul : bien que programmée pour le succès, Girl in Red a gardé son attachante humanité.

If I Could Make It Go (Quiet AWAL/PIAS)