Grâce à Tesla, Elon Musk devient l'homme le plus riche du monde

FORTUNE - Des livraisons records en 2020, l’espoir d’un développement des véhicules électriques aux États-Unis avec l’élection de Joe Biden et la victoire des démocrates au Sénat ont entraîné une envolée presque continue de l’action Tesla ces...

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Elon Musk est devenu ce jeudi 7 janvier 2021 la plus grosse fortune de la planète

FORTUNE - Des livraisons records en 2020, l’espoir d’un développement des véhicules électriques aux États-Unis avec l’élection de Joe Biden et la victoire des démocrates au Sénat ont entraîné une envolée presque continue de l’action Tesla ces dernières semaines, faisant d’Elon Musk l’homme “le plus riche” au monde en ce 7 janvier 2021.

Selon l’agence de presse Bloomberg, la fortune de l’ingénieur américain de 49 ans est désormais estimée à 188,5 milliards (près de 153 milliards d’euros) contre 187 milliards de dollars pour le patron d’Amazon Jeff Bezos. Sa fortune, actions comprises, a augmenté de 160 milliards depuis le 1er janvier 2020, Elon Musk possédant 18% du capital de l’entreprise. Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, était devenu l’homme le plus riche au monde en octobre 2017 devant le patron de Microsoft, Bill Gates.

L’action Telsa n’en finit plus de grimper à Wall Street, avec une hausse de plus de 5,5% ce jeudi à 17h, heure française. Le titre s’est apprécié de plus de 740% en douze mois de sorte que le groupe vaut désormais environ 700 milliards de dollars à Wall Street, à moins de 70 milliards de Facebook.

Elon Musk a commenté l’annonce de sa première place par deux courts messages ce jeudi sur son compte Twitter: “Comme c’est étrange” puis “Bien, retour au travail”.

Comment expliquer une telle envolée en bourse et l’intérêt des investisseurs? Le président élu Joe Biden a fait du développement des véhicules électriques une de ses priorités et pourra la mettre en œuvre d’autant plus facilement que le Congrès est désormais entièrement aux mains de son parti. 

Moins de 500.000 voitures vendues mais...

Après une envolée insolente en Bourse et des livraisons records en 2020, Tesla est en position de force pour une nouvelle année de croissance soutenue. Les ventes du groupe restent pourtant bien loin des constructeurs traditionnels: Tesla n’a écoulé que 499.550 voitures sur l’année 2020, bien loin par exemple de Volkswagen et ses 11 millions de véhicules vendus en 2019.

Mais Tesla bénéficie de l’engouement des investisseurs pour les véhicules électriques et du fait qu’il est parvenu à gagner de l’argent pendant cinq trimestres consécutifs, ce qui lui a permis d’entrer au sein du prestigieux indice S&P 500 en décembre. 

Si le constructeur a parfois eu du mal à fabriquer des voitures à grande échelle, il a appris de ses erreurs, assurent plusieurs spécialistes à l’AFP. Après avoir rapidement mis sur pied une usine en Chine, Tesla s’attelle à la construction de nouveaux sites près de Berlin et au Texas.

 

“Avoir réussi à faire grimper les ventes de 36% en 2020, quand tous les grands constructeurs voyaient leurs chiffres baisser (à cause de la pandémie), est impressionnant”, remarque Karl Brauer du site spécialisé Iseecars. Grâce à sa nouvelle usine à Shanghaï, Tesla est bien implanté en Chine, qui pourrait selon le cabinet Deloitte représenter 49% du marché des véhicules électriques en 2030. 

Dans le même temps, sous la férule de son charismatique patron, Tesla continue à fonctionner “presque comme une start-up”, souligne Garrett Nelson, analyste du cabinet CFRA: la société n’a pas à gérer de syndicat ou de multiples sites de production et l’échelle de décision est simple, ce qui évite des lourdeurs et lui fait gagner du temps.

Des promesses pour le futur et des concurrents

Elon Musk continue par ailleurs de faire des promesses. Tesla s’est notamment engagé à proposer un véhicule électrique à 25.000 dollars d’ici trois ans et à produire 20 millions de véhicules par an d’ici 2030. Il faut actuellement au moins 37.990 dollars aux États-Unis pour le modèle le moins cher du constructeur, qui doit aussi convaincre les consommateurs.

Selon l’agence internationale de l’Energie, les voitures électriques ne représentaient que 2,6% des ventes mondiales et 1% du parc en 2019. Mais le potentiel est là selon Deloitte, qui prévoit que les ventes de véhicules électriques passeront de 2,5 millions en 2020, à 11,2 millions en 2025 et 31,1 millions en 2030, ce qui représenterait alors 32% du marché.

Tesla va toutefois devoir rapidement faire face à une réelle concurrence, avec la montée en puissance de jeunes pousses, comme Lucid ou Rivian et des constructeurs traditionnels qui ont récemment accéléré leurs investissements sur le segment des véhicules électriques.

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