Grâce à un aménagement des restrictions sanitaires, les jeunes mamans pourront allaiter leurs nouveau-nés à Tokyo
Le Comité d’organisation olympique vient d’autoriser les jeunes mamans sélectionnées aux Jeux Olympiques à s’envoler pour Tokyo avec leurs nouveau-nés. La question de l’allaitement était au centre des discussions. Choisir entre carrière sportive...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Le Comité d’organisation olympique vient d’autoriser les jeunes mamans sélectionnées aux Jeux Olympiques à s’envoler pour Tokyo avec leurs nouveau-nés. La question de l’allaitement était au centre des discussions.
Choisir entre carrière sportive et la maternité ? C’était le choix cornélien que les organisateurs des JO de Tokyo avait laissé aux athlètes qui allaitent leurs enfants. Familles et spectateurs étrangers interdits. Avec la situation sanitaire, le Japon a décidé d’adopter une stricte réglementation. Eviter la propagation de la COVID-19 justifie ces mesures de sécurité selon les organisateurs. Mais depuis le mercredi 30 juin, le comité olympique a annoncé que des exceptions seront possibles pour les nourrissons allaités.
Un assouplissement du règlement
Résultat d’un mouvement de protestation des mères-athlètes, ce mercredi 30 juin, le Comité d’organisation olympique a pris la décision d’assouplir cette restriction sanitaire. « Après un examen attentif de la situation unique à laquelle sont confrontés les athlètes avec des enfants allaités, nous sommes heureux de confirmer que, si nécessaire, les enfants allaités pourront accompagner les athlètes au Japon », ont déclaré les organisateurs des Jeux à Reuters. Ces nourrissons devront rester dans des hôtels agréés. Ils n’auront, cependant, pas accès au village olympique où résident les athlètes et leurs staffs.
« On est en 2021, normalisons le fait que des mères travaillent ! »
Les athlètes se sont mobilisées pour que leurs jeunes enfants puissent voyager à Tokyo avec elles. La footballeuse Alex Morgan ou la tenniswoman Serena Williams soutiennent ce combat. Aliphine Tuliamuk, coureuse de fond et marathonienne américaine, « ne peut pas imaginer » aller aux Jeux Olympiques sans sa fille (née en janvier). « Il n’y a absolument aucun moyen que je puisse performer si elle n’est pas là », a-t-elle déclaré à NBC Sports.
Ce mouvement de protestation a atteint son apogée quand la capitaine de l’équipe de basketball du Canada, Kim Gaucher, 37 ans, s’est exprimée sur les réseaux sociaux concernant cette mesure restrictive. Elle aurait dû dire non à Tokyo puisqu’elle allaite encore sa fille de trois mois. Pour s’assurer de participer à ses troisième Jeux Olympiques avec le Canada, elle a même continué à s’entrainer pendant sa grossesse. « Tout ce que j’ai toujours voulu dans ma carrière de basketball, c’est de représenter le Canada aux Jeux Olympiques. Nous nous sommes qualifiées pour Tokyo mais aujourd’hui je suis obligée de choisir entre une mère allaitante ou une athlète olympique. Je ne peux pas avoir les deux. Tokyo a dit : pas d’amis, pas de familles, pas d’exceptions », affirme-t-elle dans une vidéo postée sur Instagram. « On est en 2021, normalisons le fait que des mères travaillent ! » conclu-t-elle.
Crédit Photos : Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo
L’article Grâce à un aménagement des restrictions sanitaires, les jeunes mamans pourront allaiter leurs nouveau-nés à Tokyo via @ Les Sportives.