Greenpeace devant Bercy pour tenter de sauver une usine de journal 100% recyclé
ÉCOLOGIE - Démantèlement non recyclable. Devant le “Paquebot”, ce mercredi 28 avril, les activistes de Greenpeace ont manifesté une nouvelle fois leur colère. Balises de détresse dans l’eau à l’effigie de salariés, banderoles géantes déployées...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
ÉCOLOGIE - Démantèlement non recyclable. Devant le “Paquebot”, ce mercredi 28 avril, les activistes de Greenpeace ont manifesté une nouvelle fois leur colère. Balises de détresse dans l’eau à l’effigie de salariés, banderoles géantes déployées devant le très épuré Ministère des Finances et une volonté de continuer à occuper l’espace tant qu’ils n’auront pas un engagement écrit de Bruno Le Maire... Les activistes demandent le sauvetage urgent de la papeterie du site de Chapelle-Darblay, en banlieue de Rouen, seule papeterie en France à produire du papier journal 100% recyclé.
Si l’usine ne trouve pas de repreneur d’ici la mi-juin, c’est au total “228 salarié·es qui se retrouvent au chômage et 567 emplois indirects qui vont disparaître”, précise l’ONG dans son communiqué de presse. Le groupe finlandais UPM, son propriétaire, a en effet décidé d’exporter son activité ailleurs “où le coût de la main-d’œuvre est beaucoup moins élevé, et produira du papier à partir de bois et non de papier recyclé”, toujours selon le communiqué.
40% du recyclage français de papier journal
Tandis que le Conseil économique social et environnemental régional (Ceser) cherche à tout prix à sauver l’usine - “L’arrêt définitif de Chapelle Darblay serait un désastre pour les intercommunalités″ en charge de la collecte et du traitement des papiers-cartons à recycler, déplorait ainsi le président du Ceser en mars dernier chez nos collègues des Échos -, les activistes de Greenpeace se chargent de donner de la visibilité au combat de cette industrie, très importante dans la filière du recyclage en France.
L’usine Chapelle Darblay récupérait en effet 350.000 tonnes de journaux, revues, magazines et prospectus via 350 contrats passés avec des collectivités représentant 24 millions de personnes. Chaque année, elle produisait 240.000 tonnes de papiers recyclés, soit près de 40% de la capacité de recyclage française.
Fumigènes, banderoles, une vingtaine de mannequins en bois aux gilets de sécurité et aux pancartes “SOS” lancés dans la Seine, des syndicats (CGT, FSU, Solidaires) et d’associations (Greenpeace, Attac) réunis dans le collectif “Plus jamais ça!” ont ainsi appelé à une “action de désobéissance” pour avoir l’oreille du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Avec pour mot d’ordre: “Sauvez la Chapelle Darblay”.
À voir également sur Le HuffPost: À la Chapelle-Darblay, les 218 licenciés veulent sauver leur papier 100% recyclé