Guiguou et Touraine soutiennent Macron, la droite ironise sur le retour d'Hollande

POLITIQUE - Reconstitution de gouvernement dissout? Marisol Touraine et Elisabeth Guigou, deux anciennes ministres socialistes, ont annoncé, ce week-end leur ralliement à Emmanuel Macron pour ce printemps 2022.“Il est le seul qui a la solidité...

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POLITIQUE - Reconstitution de gouvernement dissout? Marisol Touraine et Elisabeth Guigou, deux anciennes ministres socialistes, ont annoncé, ce week-end leur ralliement à Emmanuel Macron pour ce printemps 2022.

“Il est le seul qui a la solidité pour faire face aux défis et porter une vision positive de l’avenir”, explique la 1ère au Parisien, qui avait côtoyé le chef de l’Etat dans le gouvernement PS de Manuel Valls. “Elle s’engage concrètement dans la campagne”, se réjouit l’entourage du président à propos de la seconde, ancienne garde des Sceaux de Lionel Jospin, laquelle est désormais chargée de “sonder les acteurs de la Justice” pour le compte des marcheurs, selon le JDD.

Pas encore officiellement candidat, le locataire de l’Elysée continue donc d’engranger le soutien de plusieurs caciques des formations politiques historiques à gauche, comme à droite. Avant elles, c’est Eric Woerth, le patron respecté de la commission des Finances de l’Assemblée, ancien ministre (LR) de Nicolas Sarkozy qui avait franchi le rubicon. 

“Le musée Grévin” ou la maison commune?

Une salve de soutien qui ne manque pas de faire réagir les adversaires d’Emmanuel Macron. Après avoir tapé fort sur la “trahison” de leur ancien collègue, la droite se retrouve désormais à ironiser sur “le retour de François Hollande”. Une façon de s’en prendre au chef de l’Etat certes pas encore dans la course, mais toujours largement en tête dans les enquêtes d’opinion à 50 jours du 1er tour.

“Ce n’est plus la maison commune, c’est le musée Grevin”, écrit ainsi Julien Aubert, le député LR du Vaucluse sur les réseaux sociaux, en comparant la structure qui doit accompagner la campagne du chef de l’Etat au musée de cire parisien. “Après les vestiges des trop longues années Mitterrand comme Elisabeth Guigou qui désormais travaille pour le candidat non déclaré Macron voici la dramatique Marisol Touraine qui le soutient aussi”, ajoute, sur le même ton, sa collègue au Sénat Valérie Boyer, avant de lancer: “Macron c’est (encore!) Hollande le retour. Au Secours.”

Toujours sur les réseaux sociaux, Charles Consigny l’avocat membre de la campagne de Valérie Pécresse ironise sur le poids réel de ces deux personnalités. Pour lui, Emmanuel Macron est désormais entouré “d’une véritable “cour des miracles.”

“Rien de neuf”, pour le Parti socialiste

Des critiques que l’on retrouve également chez les partisans de Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs sont ceux à voir dans le ralliement de ces personnalités socialistes, le “rassemblement des fossoyeurs de l’hôpital”. C’est le cas par exemple du député PCF Sébastien Jumel ou du membre du causement de campagne mélenchoniste Thomas Portes. Avec ces messages, ils rappellent l’appartenance de Marisol Touraine aux gouvernements socialistes de l’ère François Hollande (2012-2017), comme ministre de la Santé. 

Dans ce contexte, il est un camp pour qui ces ralliements peuvent encore faire mal: le Parti socialiste. Après les mots de Ségolène Royal, selon qui Jean-Luc Mélenchon est le meilleur candidat à gauche, le parti à la rose et au poing voit deux de ses anciennes figures quitter officiellement le navire. 

“Rien de neuf en somme”, veut croire, malgré tout Olivier Faure, le patron du PS, en partageant le message d’un journaliste rappelant que Marisol Touraine affichait sa proximité avec la majorité présidentielle dès les législatives de 2017.

En résumé, pour le sénateur Davis Assouline, “toutes celles et ceux qui ont déjà rejoint Emmanuel Macron depuis 2017 sans avoir été nommés ministres retentent leurs chances une deuxième fois.” Il est vrai que cette perspective semblait moins évidente en soutenant Anne Hidalgo.

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