Guy Savoy confie avoir "maintes fois" pensé à ouvrir un restaurant clandestin
RESTAURANTS - Ils sont mis à rude épreuve depuis mars dernier. Alors que se profile un éventuel reconfinement, les restaurateurs et les tenanciers de bars, déjà très éprouvés par les restrictions liés à la crise sanitaire, sont de plus en plus...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
RESTAURANTS - Ils sont mis à rude épreuve depuis mars dernier. Alors que se profile un éventuel reconfinement, les restaurateurs et les tenanciers de bars, déjà très éprouvés par les restrictions liés à la crise sanitaire, sont de plus en plus inquiets.
Interrogé ce samedi 30 janvier au micro de BFMTV, le chef triplement étoilé Guy Savoy s’est longuement confié. “Bien sûr que ça m’a maintes fois traversé l’esprit de faire un restaurant clandestin, a-t-il reconnu. Mais on ne peut pas faire n’importe quoi, n’importe comment”.
Interrogé sur les restaurateurs qui ont décidé d’ouvrir malgré l’interdiction, Guy Savoy juge que c’est “compréhensible”. Il se dit d’ailleurs “tenté de rejoindre ce mouvement, car au delà des frais fixes de nos maisons, il y a nos vies personnelles. Et là, il n’y a aucune aide pour ça.”
Des “moments d’angoisse”
Le 27 janvier dernier, le patron du restaurant “Poppies” à Nice, Christophe Wilson, a ouvert son établissement et servi une cinquantaine de personnes au nom de la “désobéissance civile”.
Une décision qui n’a pas été sans conséquences puisque l’homme a été placé en garde à vue. Selon nos confrères du Monde, un de ses employés, Moussa, travailleur sans-papiers, a de son côté été contrôlé par les forces de l’ordre, interpellé et devra quitter le territoire dans un délai de trente jours.
Guy Savoy s’est également confié auprès de BFMTV sur ses “moments d’angoisse”. “Plus les jours passent et plus on s’aperçoit qu’on est de moins en moins rassurant autour de nous et qu’on est moins rassuré”.
Et de conclure: “Un jour, on peut se retrouver sans revenus, les réserves ayant fondu (...) Et là qu’est-ce qui se passe?”.
À voir également sur Le Huffpost: Avant le déconfinement, ces restaurants prennent déjà les commandes