Handicap, aide à l'enfance... Les "oubliés du Ségur" réclament aussi une revalorisation

COVID-19 - Un millier de salariés du secteur social et médico-social ont manifesté jeudi 8 avril à Paris à l’appel de plusieurs syndicats, pour réclamer la revalorisation salariale de 183 euros net par mois accordée aux agents hospitaliers...

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COVID-19 - Un millier de salariés du secteur social et médico-social ont manifesté jeudi 8 avril à Paris à l’appel de plusieurs syndicats, pour réclamer la revalorisation salariale de 183 euros net par mois accordée aux agents hospitaliers dans le cadre du “Ségur de la santé”.

“C’est dur pour tous, Ségur pour tous”, “Le compte n’y est pas, Ségur à avaler” ou encore “Plus Ségur, plus c’est bon”: la principale attente des manifestants était sur toutes les pancartes.

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, des professions diverses ont fait valoir leur rôle durant la crise sanitaire du coronavirus. Éducateurs spécialisés, aide-soignantes à domicile ou moniteurs d’atelier auprès de travailleurs handicapés... Ces “oubliés du Ségur”, selon leurs mots, dénoncent depuis des mois le manque de reconnaissance du gouvernement durant cette crise sanitaire.

Le cortège - 800 personnes selon la police, 1500 selon les organisateurs - s’est élancé avant 14h derrière la gare Montparnasse, où quelques dizaines de personnes avaient auparavant occupé un bâtiment administratif des ministères du Travail et de la Santé. Une action stupéfiant conduite par la CGT-Spectacle pour protester contre la réforme de l’assurance-chômage, censée entrer en vigueur le 1er juillet.

La manifestation, organisée par les fédérations CGT, FO et SUD de l’action sociale, avait cependant pour objet le sort des centaines de milliers de salariés des structures privées du secteur, qui interviennent essentiellement dans la prise en charge de personnes handicapées.

Une mission lancée fin 2020 par le Premier ministre Jean Castex n’a pas permis à ce jour de trouver un accord avec les syndicats, qui reprochent à l’exécutif de ne pas inclure l’ensemble des effectifs dans des propositions de revalorisation.

Le gouvernement a toutefois répondu à une de leurs exigences la semaine dernière, en approuvant un accord de branche dans l’aide à domicile, qui doit se traduire par des hausses de salaire de 13 à 15% à partir du 1er octobre.

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