Harcèlement de rue: Schiappa veut cartographier "les zones rouges" avec un baromètre

DISCRIMINATION - Quantifier pour mieux intervenir. C’est peu ou prou l’objectif de la nouvelle mesure annoncé ce mercredi 14 avril par la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa dans un entretien à 20Minutes: le lancement d’un baromètre...

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Marlene Schiappa, en conférence de presse après un Conseil des ministres le 9 décembre 2020

DISCRIMINATION - Quantifier pour mieux intervenir. C’est peu ou prou l’objectif de la nouvelle mesure annoncé ce mercredi 14 avril par la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa dans un entretien à 20Minutes: le lancement d’un baromètre pour mesurer le harcèlement de rue et élaborer une cartographie des “zones rouges”.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi en 2018 pour lutter contre le harcèlement de rue, un peu plus de 3000 verbalisations pour outrage sexiste ont été enregistrées, a rappelé la ministre.

“Le nombre de verbalisations reflète simplement les moments où ce harcèlement a été constaté en flagrant délit par des forces de l’ordre”, commente-t-elle dans le quotidien, “c’est pour cette raison que je souhaite lancer un baromètre du harcèlement de rue”.

Publié pour la 1ère fois en août prochain, ce baromètre aura pour objectif de mesurer l’ampleur du phénomène en France, le “cartographier” et identifier “les ‘zones rouges’”. Concrètement, “les chiffres compilés par le ministère de l’Intérieur” seront étudiés avec le directeur général de la police nationale, le directeur général de la gendarmerie nationale, la haute fonctionnaire chargée de l’égalité des droits, le service statistique du ministère et la préfecture de police de Paris”. Ensuite: “sur la base des verbalisations, des plaintes enregistrées, des observations des forces de l’ordre et des remontées des associations concernées, ce groupe réalisera une cartographie de la France pour identifier des “zones rouges” du harcèlement de rue”, détaille Marlène Schiappa.

Une fois ces “zones rouges” délimitées, des actions seront mises en place, promet la ministre, notamment le déploiement de policiers en civils qui interviendront “par surprise dès lors que des phénomènes de harcèlement de rue seront constatés”.

“2000 des 10.000 recrutements supplémentaires annoncés récemment par Gérald Darmanin seront mobilisés pour ce projet”, a précisé Marlène Schiappa.

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