Harmonie Mutuelle Semi de Paris : Courir le semi-marathon, un défi « capitale » pour Anaïs

A peine un an après avoir repris la course, Anaïs compte bien boucler en moins de deux heures les 21,097 kilomètres de l’Harmonie mutuelle Semi de Paris ce dimanche 5 septembre. Elle a choisi la capitale pour sa 1ère fois sur cette distance,...

Harmonie Mutuelle Semi de Paris : Courir le semi-marathon, un défi « capitale » pour Anaïs

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

A peine un an après avoir repris la course, Anaïs compte bien boucler en moins de deux heures les 21,097 kilomètres de l’Harmonie mutuelle Semi de Paris ce dimanche 5 septembre. Elle a choisi la capitale pour sa 1ère fois sur cette distance, un symbole pour la jeune femme originaire de Nancy.

Fille de professeur d’éducation physique et sportive, Anaïs n’a guère d’autre choix que de commencer le sport très jeune. Au lycée, elle suit deux entraînements de handball par semaine et court régulièrement, même si ce n’est que sur des distances raisonnables, de quatre ou cinq kilomètres à chaque fois. L’université l’éloigne quelques temps de la pratique sportive, avant qu’elle n’y replonge il y a deux ans, en commençant le cross fit. « Ça m’a redonné un peu de pêche », explique la jeune femme. « Et la motivation de me dépasser et en même temps de me défouler .» Anaïs reprend la course à pied il y a un peu moins d’un an et atteint très vite à l’entraînement la distance de 10 kilomètres, en novembre dernier. Puis 20 kilomètres quelques semaines plus tard, en février. Ses sorties sont régulières jusqu’à cet été, avec en point d’orgue sa 1ère course en public, la Néo Run à Neufchâteau, dans les Vosges, organisée le 13 juillet. Portée par l’ambiance et le public, elle boucle les 10 kilomètres en 49 minutes, sa meilleure performance. « J’ai l’impression que ce genre d’événement est à double-tranchant », explique la Nancéenne, « c’est le record ou la contre-performance. J’avais mis toutes les chances de mon côté en restant dès le début dans mon allure, sans me lancer entraîner par des coureurs plus rapides », se remémore-t-elle.

Paris est magique

Pour l’Harmonie mutuelle Semi de Paris le 5 septembre, Anaïs est mitigée. D’un côté ce « boost » du public et sa capacité à rester concentrée la rassure pour s’approcher des 1h45 qu’elle s’était donné comme objectif en prenant son dossard. De l’autre, le manque d’entraînement pendant l’été, perturbé par des vacances sous la chaleur corse, ne la place pas dans la meilleure configuration. « L’objectif initial est désormais beaucoup trop ambitieux », admet l’étudiante en sixième année de pharmacie. « Mais quoiqu’il arrive je pense boucler la course en moins de deux heures », un temps qu’elle avait réussi à tenir en entraînement sur 20 kilomètres. Pour son 1er semi-marathon, Anaïs a fait le choix de la capitale pour le symbole. « Pour moi c’est quelque chose de grandiose », explique-t-elle. « Le cadre me motive au moins autant que la performance. Ce sera une grande 1ère pour moi. En plus de me prouver qu’en moins d’un an j’ai été capable de reprendre le sport, de m’y tenir et de boucler un semi-marathon. »

A l’instinct

Ayant grandi et résidant toujours à Nancy, Anaïs court régulièrement au parc de la Pépinière ou le long du canal. Quand ce n’est pas autour de chez ses parents, dans les Vosges, dans un cadre plus rural. En musique mais avec un seul écouteur, pour être attentive au monde extérieur et surveille sa respiration. Et en gardant un œil sur sa montre connectée, qui enregistre et lui communique son allure. Si elle court plutôt en solitaire, la sportive de 26 ans partage parfois ses courses avec des camarades d’université, ce qui lui permet au passage de varier ses circuits. Elle admet écouter assez distraitement leurs conseils et ne se baser sur aucun programme, fonctionnant un peu à l’instinct. « Je vais par exemple toujours courir quand je ne me sens pas très bien », explique Anaïs. « Ce n’est pas toujours agréable sur le moment mais quelle satisfaction une fois la session terminée ! Je me sens d’un coup reposée, relâchée. Courir me permet d’avoir l’esprit plus clair, notamment pour distinguer ce qui est important de ce qui l’est moins. »

s’inscrit dans une série de 10 portraits de femmes qui prendront le départ pour l’Harmonie Mutuelle Semi de Paris.

Propos recueillis par Benoit Pelegrin

L’article Harmonie Mutuelle Semi de Paris : Courir le semi-marathon, un défi « capitale » pour Anaïs via @ Les Sportives.